Alexandra Lamy : « C’est vrai, je suis super traqueuse sans texte à lire... »
Implacablement solaire. Être face à Alexandra Lamy, c’est prendre une bouffée de lumière. Marraine du gala de la Croix-Rouge édition 2018, la comédienne a pris le relais de son ami Franck Dubosc, parrain 2017. C’est d’ailleurs lui qui lui a proposé d’endosser le rôle (voir notre édition du 29 mai). Et ce n’est pas sans l’angoisser un tantinet tout ça…
Comment vous sentez-vous à quelques minutes du début de ce gala ?
Je suis super traqueuse ! [rires] C’est vrai on croit qu’en étant comédienne on peut rebondir comme ça… Oui comme les artistes qui font du stand-up, mais ce n’est pas forcément naturel comme réflexe !
Comment vous êtes-vous préparée ?
Je connais bien évidemment le sujet de la Croix-Rouge. Mais non, je n’ai pas de texte, je vais faire de mon mieux ! [rires] Là, je pense à Adriana Karembeu, c’est drôle parce qu’elle a fait une apparition au tout début d’Un gars une fille .On n’avait pas beaucoup de moyens, elle se changeait entre deux portes, les conditions n’étaient pas optimales mais elle s’en fichait royalement ! En plus d’être sublime, elle est intelligente et d’une simplicité… C’est une marraine tout-terrain, c’est parfait pour la CroixRouge !
Vous vous êtes exfiltrée du tournage de Chamboule tout !
[rires] C’est ça ! C’est super : on m’a permis de pouvoir être présente ici. C’est notre troisième film avec Eric Lavaine. Je tourne avec José Garcia, Michaël Youn, Anne Marivin…
Une belle équipe !
Oui, surtout que le sujet est vraiment fort. Tiré d’une histoire vraie. J’incarne Béatrice qui voit sa vie basculer lorsqu’après un accident de scooter, son mari perd la vue et la mémoire immédiate. Elle réunit tous ses proches pour leur présenter son livre qu’elle a écrit à ce sujet et la bienveillance va doucement laisser sa place à de petites remarques, des réflexions. Du genre : ah depuis qu’elle touche la pension…
Un rôle for t !
C’est une comédie. Mais, comme toutes les comédies qui sont vraiment bonnes, vraiment efficaces, elle détient un fond dramatique. Quelque chose qui sonne vrai.
Votre popularité : comment l’expliquez-vous ?
Oh, euh. Je pense qu’on est entrés rapidement chez les gens avec Un gars
une fille, c’est ce naturel qui a dû plaire. [sourire]