Patrick Borg aux écuries : « Une vie de saltimbanque »

Patrick Borg, c’est le Monsieur Loyal des écuries, le grand manitou des boxes au Jumping de Cannes depuis quatre ans. L’installation des 250 chevaux en un jour et demi ? «C’est une organisation militaire, avec process de débarquement et check point au Palm Beach où les papiers de chaque cheval sont vérifiés». Mission accomplie. «Le temps d’attente a été maximum d’un quart d’heure» se réjouit cet ex cavalier savoyard, prestataire pour MCD, qui ne néglige pas le plan des boxes : «c’est comme un plan de table à un mariage !». Un savant puzzle. « Mon premier critère, c’est l’animal et d’abord éviter la proximité des 26% d’entiers avec les juments. Puis, comme on se rapproche de la F1, on regroupe par langue. On a aussi des demandes d’éloignement, des couples séparés par exemple». En déplacement 260 jours par an pour gérer 60 événements annuels, lui aussi a divorcé. « On a une vie de saltimbanque, l’occasion de vivre des expériences hors du commun. Chaque événement est un challenge ». Comme celui, avec Ruddy Dayon, de chouchouter de précieux équidés qui coûtent de 100 000 € à10M €. Ou celui de devoir pomper les boxes inondés par les pluies de mercredi pour que les athlètes aient les sabots au sec. Ou encore de gérer les 500 m3 de crottin produits en trois jours qui seront recyclés en terreau ou destinés à des champignonnières. La routine pour Patrick Borg. Prochaine étape ? Monaco !