« Que ça dure »
Après avoir franchi le sommet lui permettant d’accéder à la Fédérale 1, le Stade Niçois du capitaine et 3e ligne Jérémy Malavard, espère désormais conquérir le Graal avec un titre de F2. Impeccables depuis le début de saison puisqu’ils ne comptent aucune défaite, les Azuréens sont sûrs de leur jeu et de leurs qualités. Pourtant, pas de quoi tomber dans l’excès de confiance. Jusqu’à la finale - s’ils y accèdent -, les Rouge et Noir ne joueront désormais que des matches couperets. À commencer par l’opposition face à Bédarrides (2e de la poule 4 à l’issue de la saison régulière) qui se profile, dimanche à 15h, sur terrain neutre à Hyères. A quelques jours de ce rendez-vous capital, Jérémy Malavard a évoqué l’état d’esprit qui anime les siens.
Jérémy, avec du recul désormais, que représente cette accession en F ?
On ne va pas se mentir, une grosse chape de plomb s’est retirée. Nous avions tous une certaine pression et maintenant, il y en a beaucoup moins. On a fêté ça convenablement (rires) et maintenant, on est concentré sur la suite.
Justement, comment se remettre dans le bain après avoir atteint votre principal objectif ?
Ça se fait naturellement. Quand tout se passe bien, comme c’est le cas cette année, on prend plaisir à l’entraînement et on a envie que ça dure le plus longtemps possible. On sait que la saison prochaine sera différente, probablement plus difficile, donc il faut profiter au maximum. Ce serait dommage de brader ce qui nous attend et de ne pas jouer à %.
Vous êtes invaincus cette saison… Ce titre, est-ce un objectif ou du bonus ?
Il reste huit équipes en lice et tout le monde va jouer sa carte à fond. Ce serait un gros manque d’humilité et de respect envers nos adversaires que de parler de notre invincibilité. Plusieurs fois cette saison, ça ne s’est joué à rien donc on ne va pas faire les malins par rapport à ça. Mais jouons la tête dans le guidon, comme à notre habitude.