Léa Braun : « Cannes symbolise la réussite »
Cette enseignante cannoise vient de publier son premier roman, La fureur douce, qui retrace le parcours d’une artiste. Un récit plein d’espoir qu’elle présentera le 16 juin à la médiathèque Noailles
Léa Braun, 52 ans, professeur d’espagnol depuis dix ans à l’Éducation Nationale et traductrice-interprète assermentée, vient de publier son premier roman La fureur douce sur Amazon.fr. Entretien avec cette Cannoise passionnée, prête à vous emmener en voyage sur les routes de la confiance et de l’espoir.
D’où vous est venue l’envie d’écrire ce premier roman ?
Mon premier souhait a toujours été de devenir écrivain. Je suis née comme ça : je crois que j’ai écrit avant de parler. À ans, j’avais déjà créé ma première pièce de théâtre. Je me suis d’ailleurs orientée vers des études théâtrales à Paris à « l’école et la ville ». La vie, c’est une question d’opportunité. J’ai commencé à faire de la figuration dans différents films et c’est sur le tournage des Liaisons Dangereuses de Stephen Frears que j’ai décidé d’écrire ce roman. Entourée par figurants, j’ai eu l’envie d’écrire sur ceux qui souhaitent réaliser leur passion, atteindre leur rêve.
Quel est le sujet de votre récit ?
Le roman retrace la vie de Léa Mayer, une jeune femme perdue dans sa vie. Elle est seule, orpheline, abandonnée. C’est une artiste en quête d’amour. Au fil des voyages et des rencontres, elle va peu à peu entrevoir la lumière et s’en sortir. Le lecteur peut facilement s’identifier à elle car c’est une histoire commune. Elle fait face aux différentes épreuves de sa vie comme chacun d’entre nous.
La fureur douce, un véritable oxymore. Pourquoi avoir choisi ce titre?
Cette expression représente bien le personnage principal et la personnalité même de l’artiste. Ils sont parfois très sûrs d’eux puis tremblent comme des enfants. Il y a des moments où ils se sentent bien avec eux-mêmes, mais il suffit d’un petit accident dans la journée pour que le doute s’installe.
Dans votre roman, un passage se déroule à Cannes. Expliquez-nous ce choix.
Cannes symbolise la réussite. C’est un moment dans le roman que j’aime beaucoup. C’est le jour où elle réussit. C’est la consécration. Elle a la chance de participer au Festival de Cannes et son discours devant les professionnels du cinéma est très émouvant. Elle parle avec ses tripes, avec son coeur.
Quels messages avez-vous voulu transmettre à travers votre livre?
Un message d’espoir. Même si on a un rêve difficile, il ne faut jamais abandonner. Même si on n’a plus d’espoir, on peut toujours s’en sortir. Ce roman, c’est un hommage à la jeunesse. En tant que professeur, je dis toujours à mes élèves qu’ils vont y arriver. Il faut que l’on puisse donner de l’espoir à la jeunesse. C’est aussi un hommage aux artistes. J’aime les gens qui vont au bout de leurs rêves, même si le parcours est très difficile, c’est la passion qui mène leurs vies et non l’inverse. Quand on a la hargne et le courage de s’en sortir comme Léa, on se différencie des autres. On peut réussir à dépasser nos peurs et à franchir des sommets.
Quels sont vos projets futurs?
Je traduis actuellement mon roman en espagnol et j’aimerais beaucoup l’adapter au cinéma. L’histoire se déroule dans dix-sept lieux différents, sur plusieurs continents. C’est très visuel ! Je prépare également un nouveau roman. Mais je suis déjà ravie de la parution de mon livre et je lui souhaite une longue vie. La fureur douce de Léa Braun, disponible sur Amazon.fr, 14.99 € en format broché, 4.99 € en format Kindle, 234 pages. Présentation de son roman le 16 juin à 14h à la médiathèque Noailles à Cannes.
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