Nice-Matin (Cannes)

Les porteurs... d’anecdotes de la fête mariale de Bon-Port

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C’est au décès de son père Jean, qu’Olivier pris la présidence en 2011. Il tient à conserver les traditions en mémoire de tous les anciens qui ont perpétué cette fête mariale. « L’affluence des participan­ts avait diminué, faisant craindre à la fin de cette tradition, rappelle Olivier. Mais grâce à l’arrivée d’un public jeune, depuis quelques années, cette fête ancestrale transmise de génération en génération revit !» Un souvenir d’enfance pour certains, une découverte pour les autres. ✐ Vingt-huit porteurs : bien sûr, la majorité est composé de la famille Ninzoli : Francis, le patriarche, Williams, Philippe, Jean-Henri, Bébert, Yannick, Mathéo. Cette année deux nouvelles recrues : Jimmy Ninzoli et Vincent Ruggeri. ✐ Selon la légende, la renommée de NotreDame de Bon Port parvint jusqu’au roi Saint-Louis qui, parti en croisade se retrouva piégé dans une violente tempête. Il trouva refuge dans l’anse de la Garoupe et monta prier la Vierge qu’elle mette son expédition sous sa protection. ✐ Il y a aussi la légende de l’ermite. ✐ Tentative de vol des bijoux de la Vierge, dans la nuit du samedi au dimanche  juillet , alors qu’elle se trouvait dans la cathédrale. Les voleurs ignoraient que les bijoux étaient bien gardés en lieu sûr. ✐ Lors de la seconde guerre mondiale (), les Allemands décidèrent de fermer le sanctuaire de la Garoupe. Les marins chargèrent la statue sur leurs épaules et la descendire­nt à léglise Saint-Bernardin, puis à la cathédrale d’Antibes. ✐ En  l’administra­tion avait décidé d’amener la vierge par la mer sur un bateau en partant du port de la Salis jusqu’au port Vauban. Ce fut exceptionn­el, c’était pour marquer le nouveau millénaire.

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