No-made s’acclimate au jardin de la villa Thuret
L’art contemporain prend place dans le jardin du site du Cap d’Antibes que gère l’Inra. expose une quarantaine d’artistes du Sud-Est
D’étonnantes sculptures ont pris place au Cap d’Antibes. L’association d’artistes nomade s’est jointe à l’INRA pour une exposition en plein air. Quarante oeuvres de créateurs venant de Menton à Sète parsèment le jardin de la Villa Thuret. Les promeneurs s’étonnent au détour d’une allée de tomber nez à nez avec des hippopotames en fil de fer, un arbre en métal, ou un buste en résine. Acclimatation est à découvrir jusqu’au 17 septembre. Le plus ancien jardin botanique des Alpes-Maritimes est aussi un jardin d’acclimatation. Acclimatation c’est justement le thème de l’exposition. Dans le parc, les plantes se développent sans intervention de l’homme. Les oeuvres respectent la philosophie du jardin. Elles s’acclimatent à un univers qui n’est pas le leur. Catherine Ducatillion, directrice du jardin a immédiatement adhéré au projet d’exposition de no-made. «On préfère exposer à ciel ouvert. On recherche une communion avec la nature », explique Christian Fulcheri, artiste et membre de no-made.
Dénoncer l’action de l’homme sur la nature
Les oeuvres plus ou moins imposantes, ont parfois dû être montées sur place. Certaines dénoncent. À travers ce projet, des artistes ont souhaité aller plus loin et faire passer un message: l’agression de la nature par l’homme. «J’ai peint cet arbre mort en rouge pour marquer les esprits. Les gens passent à côté des arbres sans les voir. Il faut éviter les actions néfastes pour la nature », souligne Christian Fulcheri devant son oeuvre. Pour cela, tous les matériaux utilisés sont principalement réutilisés. Pancartes publicitaires et bouteilles côtoient cire d’abeille, sable et terre cuite. «On ne voulait pas polluer la nature », affirme l’artiste. L’ouverture du jardin de l’INRA est vue comme une opportunité pour les artistes qui exposent. Dès septembre l’association exposera sur un autre thème mais cette fois à la villa du Roc Fleuri. AURORE COULON antibes@nicematin.fr Jusqu’au 17 septembre, entrée libre de 8 heures à 18 heures. Le siège de l’Unione Corsa de la rue Rostan n’a plus de plaque. Un individu l’a arraché et s’est sauvé avec. L’auteur de ce terrible méfait, a très certainement été repéré par la caméra de surveillance qui balaie cette rue piétonne. Reste à savoir si celle-ci à pu l’identifier. Après tout, peut être que le malfaisant portait une... cagoule. Qu qu’il en soit, une plainte a été déposée. On attend désormais qu’aboutisse cette... enquête corse. Si le voleur est un collectionneur, on pourra peut être retrouver la plaque lors du traditionnel vide-greniers de la Fontonne, organisé par l’Unione Corsa. Cette année il a été déplacé de juin à septembre. Ou alors en octobre, sur l’autre vide-greniers de l’association au parking Prestinari.