Nice-Matin (Cannes)

Marc Blanc, maire de la commune de la Catastroph­e

- JEAN-MICHEL POUPART

Chers Biotois, chers non Biotois, personne n’est parfait ... » En quelques mots, d’entrée, Benjamin Hercouët, l’un des membres fondateurs de la commune libre de la Catastroph­e, a donné le ton de cette nouvelle associatio­n : faire les choses sérieuseme­nt sans jamais se prendre au sérieux. Faire les choses sérieuseme­nt était bien le leitmotiv au début de l’aventure lorsque les quelques compères ont décidé de relancer l’Aubade de la Saint-Julien, « la vraie, celle que l’on avait connue dans notre enfance. » Hier, une nouvelle page s’est écrite avec cette officialis­ation de la commune libre sur cette même place où, 120 ans plus toto, la fête avait battu son plein avant que le drame ne survienne. Guilaine Debras, n’est désormais plus la seule maire du village et n’en prend pas ombrage : « Ce n’est pas

grave, dit-elle en souriant. L’initiative est très sympa et je suis ravie que des jeunes prennent le relais. On les a soutenus et on continuera de le faire. » Dans la foule, au milieu des amis, des copains, des familles, des commerçant­s, des artistes, la commune libre du Safranier est venue soutenir la cinquième commune libre du départemen­t. Alors que des projets communs pourraient, à terme, voir le jour, « les liens entre Biot et Antibes sont très forts », Paul Rougeron, le président de la commune libre du Safranier n’avoir qu’un conseil à donner aux Biotois : « Être joyeux, conviviaux.»

Message reçu cinq sur cinq apparemmen­t.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France