Marc Blanc, maire de la commune de la Catastrophe
Chers Biotois, chers non Biotois, personne n’est parfait ... » En quelques mots, d’entrée, Benjamin Hercouët, l’un des membres fondateurs de la commune libre de la Catastrophe, a donné le ton de cette nouvelle association : faire les choses sérieusement sans jamais se prendre au sérieux. Faire les choses sérieusement était bien le leitmotiv au début de l’aventure lorsque les quelques compères ont décidé de relancer l’Aubade de la Saint-Julien, « la vraie, celle que l’on avait connue dans notre enfance. » Hier, une nouvelle page s’est écrite avec cette officialisation de la commune libre sur cette même place où, 120 ans plus toto, la fête avait battu son plein avant que le drame ne survienne. Guilaine Debras, n’est désormais plus la seule maire du village et n’en prend pas ombrage : « Ce n’est pas
grave, dit-elle en souriant. L’initiative est très sympa et je suis ravie que des jeunes prennent le relais. On les a soutenus et on continuera de le faire. » Dans la foule, au milieu des amis, des copains, des familles, des commerçants, des artistes, la commune libre du Safranier est venue soutenir la cinquième commune libre du département. Alors que des projets communs pourraient, à terme, voir le jour, « les liens entre Biot et Antibes sont très forts », Paul Rougeron, le président de la commune libre du Safranier n’avoir qu’un conseil à donner aux Biotois : « Être joyeux, conviviaux.»
Message reçu cinq sur cinq apparemment.