Immobilier : les prix se stabilisent
Dans leur analyse, les deux nouveaux coprésidents de la FNAIM Côte d’Azur ont décrit, hier matin dans les salons de l’hôtel Plaza à Nice, un marché « en stabilisation après une hausse d’activité constante pendant trois trimestres ». Cyril Messika, issu du bassin antibois et William Siksik, implanté à Nice ont en effet pris, vendredi dernier, la succession de Frédéric Pelou, contraint statutairement de quitter la présidence après deux mandats de trois ans. C’est la première fois que ce système d’une double présidence est mis en place. Frédéric Pelou pointant «un modèle inédit » a souligné «la montée en puissance pendant six ans au sein de notre équipe des deux coprésidents ».
Stabilité du prix du mètre carré
Ce fonctionnement bicéphale doit être alimenté par la complémentarité à la fois dans les zones d’implantation, dans les spécialités respectives des deux co-présidents. Ce changement s’effectue alors que les tendances du marché demeurent favorables. Cyril Messika et William Siksik ont en effet relevé des éléments de stabilité par rapport au second trimestre 2017. À Nice, la moyenne du prix s’établit à 4127 euros/m2 (4 212 euros au 2e trimestre 2017) et le délai d’écoulement, à deux unités près, ne change pas : 113 jours. À Cannes également la contraction est faible avec un prix moyen de 4 847 euros/m2 (contre 4953 euros) et un délai d’écoulement qui passe de 123 à 165 jours. L’aire antiboise affiche une parfaite stabilité avec un même tarif du mètre carré ; 4 414 euros. Enfin la même tendance est de mise à Menton, 4630 euros/m2 (contre 4702 euros). Les coprésidents ont toutefois insiste sur le cas délicat des primo-accédants : « Leur apport personnel étant insuffisant, ils ne peuvent bénéficier des conditions de crédit et restent dans le marché locatif. Le gouvernement devra donc axer sa politique du logement des actifs sur le bailleur privé ».