Coup d’envoi !
Le stade Luzhniki de Moscou accueille aujourd’hui la cérémonie et le match d’ouverture Russie-Arabie saoudite, du Mondial-2018
Entre menace terroriste et crainte du hooliganisme ou d’incidents racistes, les défis sécuritaires à relever sont nombreux pour la Russie pour cette Coupe du monde, que le Kremlin veut utiliser pour redorer l’image d’un pays brouillée par les crises à répétition avec l’Occident. A partir du coup d’envoi du Mondial-2018, qui débute par un peu alléchant Russie-Arabie saoudite (17h), les yeux du monde seront braqués sur la Russie. Plusieurs centaines de milliers de visiteurs étrangers attendus, des centaines de millions de fans devant leurs télés : le plus grand évènement sportif de la planète est une occasion en or de donner une belle image de la Russie, loin des soubresauts de la diplomatie internationale. A condition que tout se passe bien.
milliards d’euros investis, sécurité maximale
« Notre pays est prêt à organiser la Coupe du monde, à garantir à tous ceux qui viennent en Russie un confort maximal et les émotions les plus positives » , a déclaré le président Vladimir Poutine hier, invité au 68e Congrès de la Fifa. Pour s’assurer un Mondial sans accroc, la Russie a mis le paquet sur les infrastructures, déboursant au total 11 milliards d’euros. Mais les autorités russes ont aussi renforcé des mesures de sécurité qui étaient déjà parmi les plus élevées au monde. Premier objectif, lutter contre la menace terroriste alors que le pays est explicitement désigné comme *Ouverture le dimanche selon autorisation préfectorale. cible par l’organisation jihadiste Etat islamique (EI), encore plus depuis son intervention armée en Syrie.
Qui va succéder à l’Allemagne ?
Côté terrain, qui va succéder à l’Allemagne, sacrée en 2014 au Brésil ? « Mes favoris sont bien sûr le Brésil, parce que je suis Brésilien, l’Espagne, qui joue très bien au football, et l’Allemagne, qui est toujours là » :Ronaldo Nazario, l’ancienne gloire de la Seleçao qui participera à la cérémonie d’ouverture, n’a fait qu’entériner ce que la plupart des observateurs ont pronostiqué. Même la banque Goldman Sachs est prête à parier sur le Brésil ! Revigorée depuis l’arrivée de Tite en juin 2016, la Seleçao tentera d’effacer le traumatisme du Mondial2014 et l’humiliante défaite 71 à domicile en demi-finales contre l’Allemagne. Juste derrière le trio de favoris de Ronaldo Nazario, la France avec ses jeunes talents enviés par le monde entier (Mbappé, Dembélé, Lemar, etc...), voire la Belgique, qui rêve d’accrocher quelque chose avec sa génération dorée, font figure de prétendants crédibles. Quant au payshôte, la Russie, qui n’a plus gagné un match depuis le début de l’année 2018, le seul objectif sera d’éviter l’humiliation d’une élimination dès le premier tour.
A h sur TF, cérémonie d’ouverture suivie de Russie - Arabie saoudite