solutions de la direction
La nouvelle unité neuro-vasculaire inaugurée hier
Toute la communauté de l’hôpital était réunie hier sur la terrasse du 2e étage de l’établissement pour fêter l’inauguration d’une unité qui a progressivement ouvert depuis un an pour être aujourd’hui à pleine capacité. Il s’agit de l’unité neuro-vasculaire (UNV) qui compte aujourd’hui 14 lits, auxquels s’ajoutent deux lits supplémentaires pour les soins critiques. « C’est l’aboutissement d’un projet qui traduit une augmentation capacitaire de notre établissement » s’est réjoui Yves Servant, directeur de l’hôpital. C’est un investissement conséquent, pensé, assumé. Ma reconnaissance va aux jeunes médecins de l’équipe neurologique. Intégrer en son sein une activité nouvelle n’a pas été simple. Nous comptons trois chirurgiens vasculaires issus du CHU qui ont choisi Cannes. Il faut savoir que 5 % des passages aux urgences depuis cinq mois sont à profil neurologique. Les urgences, une vitrine extraordinaire, pour le meilleur et pour le pire, victime de son succès… C’est le début d’une aventure ».
« Problème majeur de santé publique » Une aventure saluée « avec beaucoup d’émotions » par le Dr Sylvain Lachaud, chef du service neurologie. « Les AVC constituent un problème majeur de santé publique. L’Agence Régionale de Santé a soutenu le développement d’une telle unité dans l’Ouest » a précisé ce professionnel recruté en 2016 pour accompagner le projet. L’hôpital ambitionne d’être à la pointe pour traiter cette pathologie. « Nous créons une association de formation aux soins critiques neurologiques. Il n’y aura pas d’équivalent sur la Côte », a indiqué le Dr Pierre-Marie Bertrand, chef du service de réanimation. L’UNV cannoise vient pallier un vrai besoin. « Il existait un déficit d’accès entre Nice et Toulon. L’ARS a retenu Cannes comme site », a expliqué Yvan Denion, représentant départemental de l’ARS.
cas par an Le maire de Cannes David Lisnard de conclure en exprimant « sa joie intense de voir progresser le service public sanitaire. L’AVC est la première cause de handicap en France. C’est 130 000 cas par an, 40 000 décès. Cette inauguration doit en appeler d’autres ! » Sur la situation des urgences sous les feux de l’actualité, le maire a salué « la qualité de l’implication des professionnels de ce service », évoqué « les points de tension qui peuvent être exacerbés », suggéré « ne pas être dans le déni et travailler en interne à améliorer la situation » et appelé de ses voeux « soutien, souplesse et solidarité ».