Conseil municipal
Les élus ont étudié une dizaine de délibérations dont une convention APL avec l’Etat et entériné les acquisitions de foncier pour le projet de « centre village contemporain »
La plupart des délibérations soumises au vote, lors du dernier conseil municipal, avanthier, ont fait l’objet de nombreuses questions de la part de plusieurs conseillers municipaux, dont Thierry Païs, toujours très disert. Avant d’ouvrir la séance, le premier magistrat Claude Blanc a acté la démission de Françoise Camatte, conseillère de la majorité sans délégation, pour raison personnelle. Sa remplaçante qui se nomme Marie Spick est une étudiante en communication. Claudette Galet et Jocelyne Porcarra, ex-opposantes qui ont récemment rejoint le groupe majoritaire, ont tenu à préciser «qu’elles assumaient très bien leur choix et n’avaient eu à ce jour, aucun retour négatif.» Dix rapports ont ensuite été présentés à l’audience. Notamment laa souscription d’une ligne de trésorerie auprès de la banque postale destinée à financer les besoins ponctuels de trésorerie de la commune et une convention d’intervention foncière sur le site du centre-village.
Le projet coeur de village « démesuré » ?
Un protocole APL a été signée avec l’Etat, inhérent aux logis dont la commune est propriétaire. Situés dans la rue de la République, ils deviendront des logements sociaux, bénéficiant à ce titre, d’un loyer modéré. La convention provisoire de gestion et d’entretien de la zone d’activité de la Festre entre la commune et la CAPG, a été reconduite, de même que celle inhérente aux servitudes piétonnes inscrites au Plan local d’urbanisme (PLU). La suite opérationnelle du «Centre village contemporain», dans la lignée de la réunion publique du 12 mars dernier, permettra d’engager les démarches d’acquisition du foncier disponible, dans le cadre d’une demande pressante de logements sociaux. Un projet qui a suscité quelques remarques émanant du public trouvant «démesuré» eu égard au village. Le maire a rappelé que le débat était clos avec la population, mais que les documents consultables au service de l’urbanisme. Thierry Païs craignant quant à lui l’effet «de barres» de ces nouvelles constructions. La prescription de l’élaboration du règlement local de publicité fait état d’une interdiction de la publicité intra et extra muros, le village étant situé dans le parc naturel régional des Préalpes d’Azur. Les panneaux et enseignes et autres devantures de commerces et activités artisanales ne sont pas concernés. Enfin, l’instauration de la taxe d’habitation sur les logements libres en application de l’article 1407 bis du code général des impôts est entérinée. Une taxe qui concerne les logis vacants depuis deux années consécutives. «Une opportunité pour la commune qu’il ne faut pas laisser passer», selon le premier magistrat. L’approbation de la convention unique d’offre de services proposée avec le CDG 06 pour la médecine préventive a clôt le conseil.