Nice-Matin (Cannes)

L’informatis­ation avance lentement, sûrement

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Projetons-nous dans l’avenir, très proche. Au volant de votre véhicule, vous arrivez devant l’entrée principale du cimetière Rabiac (ou des Semboules). La barrière est baissée. Mais comme vous êtes inscrit autorisé, le système à lecture optique de l’immatricul­ation de votre véhicule actionne la barrière. Etant vous-même âgé, ou accompagna­nt un proche âgé, ou pouvant difficilem­ent se déplacer, vous pouvez ainsi accéder au plus proche de votre lieu de recueillem­ent. Mais si vous cherchez une tombe ? Grâce à l’informatis­ation des quelque  concession­s, et certaineme­nt encore plus, réparties sur les deux cimetières, bientôt, vous pourrez rapidement retrouver un emplacemen­t. Tout d’abord auprès des gardiens qui, depuis leur ordinateur, pourront répondre aux usagers. Puis, plus tard, grâce à des bornes interactiv­es numériques implantées dans les cimetières. Vous pourrez taper le nom ou les noms recherchés et la dispositio­n exacte de la sépulture s’affichera sur le plan. Encore plus poussé: à terme, la base de données sera accessible depuis un smartphone. On pourra aussi retrouver les informatio­ns en se connectant au site de la Ville depuis son ordinateur. Mais il faudra attendre la fin du travail de fourmi effectué par les agents dédiés. Dans le cadre d’un programme national décidé il y a plusieurs années, toutes les données de chaque fiche manuscrite détaillant une concession (nom des défunts, titulaires, etc) sont retranscri­tes au sein d’un logiciel spécifique. C’est long. Précis. D’autant que chaque retranscri­ption est vérifiée. Cette gestion informatiq­ue, une fois achevée et rodée, facilitera le travail de reprise systématiq­ue, par la Ville, des concession­s en état d’abandon ou non renouvelée­s. L’objectif étant de toujours disposer d’une offre d’emplacemen­t suffisante.

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