Mon Mondial à moi

Clémentine Sarlat

Premiers souvenirs du Mondial ?

. J’avais  ans. C’est ce qui a été le plus fort. J’étais en colonie et je me souviens d’enfants complètement hystériques. C’est drôle parce que je crois que c’est le seul Mondial dont je suis capable de me souvenir de tous les matchs, de tout le déroulé.

Une sélection marquante ?

La Colombie en . Les Colombiens sont les supporters par excellence. C’est un mélange d’hommes, de femmes et d’enfants avec toujours le bon état esprit. Ils mettent une ambiance de malade. Ce ne sont pas comme les Argentins qui vivent trop fort les choses.

Un joueur ?

Zidane. En , il avait été tout à la fois. Un magicien mais avec des coups de sang. Petite, le voir prendre un rouge (contre l’Arabie Saoudite, ndlr) était difficile à comprendre. Surtout qu’après, ce mec si discret et si tranquille devient le sauveur. C’est une légende et ça doit être dur d’être lui (rire). Les Bleus de  ? Je connais par coeur les joueurs de France . Ils me donnent encore des frissons, mais je n’ai pas le même lien affectif. A l’Euro, je n’avais pas forcément mesuré à quel point cette équipe était solide. Ils peuvent jouer une demie.

Votre favori ?

Je suis nulle en pronostic mais je vais dire la France. C.R. (*) Clémentine Sarlat est journaliste terrain lors des matchs de l’équipe de France et de Coupe d’Europe de rugby sur France Télévisions. Depuis avril, elle est également chargée de la présentation du magazine Tout le sport le week-end.