Joli coup
Monte-Carlo Fighting Trophy
Une soirée multi-fights était proposée pour la e édition du Monte-Carlo Fighting Trophy, samedi soir à la salle GastonMédecin. Les combattants et notamment les Français ont assuré le spectacle. Un KO impressionnant, des combats acharnés et un spectacle assuré… En amont de la 5e édition du Monte-Carlo Fighting Trophy, les organisateurs avaient promis un événement « sans précédent ». Ils ont tapé en plein dans le mille. Au cours de cette soirée multifights où différentes pratiques se sont partagées l’affiche, de prestigieux titres ont été remis avec notamment deux championnats du monde de kickboxing. Le public a apprécié, notamment le show de catch remporté par le Niçois Tom La Ruffa, véritable star outre-Atlantique.
Kalachnikoff désarme Manic
Les combats les plus prestigieux étaient programmés en première partie. Mallaury Kalachnikoff ouvrait la soirée avec un duel face à Teodora Manic, pour le championnat du monde de kickboxing Wako pro et la Coupe Peace and Sport. La Raphaëloise de 21 ans, victorieuse l’an dernier en Principauté dès le premier round, a cette
fois laissé durer le suspense, faisant étalage de sa technique avant de remporter le combat par décision partagée. « Nous nous sommes arrachées, c’était vraiment une belle guerre. Elle
faisait super mal avec ses jambes, j’ai reçu un mauvais coup dans le premier round, mais je suis super contente et fière de moi après ce succès » déclarait Mallaury Kalachnikoff. Roman Kryklia, autre grande star de la soirée, a été plutôt expéditif. D’un direct dans le deuxième round, l’Ukrainien a mis KO Daniel Skvor, son adversaire pour le titre mondial des superlourds et la Coupe S.A.S. Le Prince Albert II, rééditant également sa performance de l’an dernier.
Les Français ont assuré
Les autres combats ont mis en évidence la réussite des Français. Stéphane Susperregui battait d’abord par décision partagée le Russe Mikhail Tiuterev. « Cela ne s’était pas bien passé l’année dernière. Je pense avoir appris de cette défaite. J’ai gagné sur d’autres galas mais cela me tenait particulièrement à coeur de faire un beau combat
ici », souriait le Basque. Après l’entracte, Tristan Benard sortait vainqueur à l’unanimité de son duel face à Mohamed Rajifi, parvenant à faire chuter le Marocain à deux reprises sur des coups de pied dévastateurs. Tandis que Mathis Djanoyan (muaythaï) et Antonio Robalo Borges Garcia (wushu sanda) savouraient également leur victoire par décision unanime dans des confrontations 100% françaises, Ghiles Oudelha (pancrace), lui, écourtait le suspense par une impressionnante soumission triangle…