Galderma : l’État de nouveau au chevet des salariés
Jean-Pierre Floris, délégué interministériel aux restructurations, a rendu visite à la direction ainsi qu’aux représentants des salariés afin de faire le point sur la situation et son évolution
Bis repetita. Après une première visite en février dernier sur le site de Galderma, sur la partie biotoise de Sophia Antipolis, Jean-Pierre Floris, délégué interministériel aux restructurations d’entreprises, est revenu hier pour rencontrer la direction et les représentants des salariés. Officiellement, pour faire le point sur la situation. Officieusement, pour montrer que l’État suit le dossier. Il était accompagné d’un conseiller et de Stéphane Daguin, sous-préfet de Grasse.
« Des points de contrôle pour l’avenir »
« Nous sommes venus faire le point, a expliqué Jean-Pierre Floris. Les pouvoirs publics ont exprimé leur déception de voir Nestlé quitter la technopole, et ce malgré les aides importantes qu’ils ont perçu de la part de l’État avec le crédit d’impôt recherche. Lorsque je suis venu en février, j’avais dit que je ne voulais aucun laissé pour compte. Nous avons donc exercé une pression pour que le personnel de Galderma ainsi que le territoire de Sophia Antipolis ne pâtissent pas de cette situation. Nous sommes aujourd’hui proches de la solution, même si tout n’est pas bouclé. Mais tout laisse à penser qu’il n’y aura pas de laissé pour compte. Encore une fois, nous regrettons la décision de Nestlé mais nous apprécions leur attitude responsable. Mon rôle est d’alerter puis de mettre des points de contrôle pour l’avenir. » Aucune annonce fracassante, donc. Si ce n’est que, comme nous l’avions annoncé le 5 juin dernier, quatre repreneurs sont en passe de finaliser leur venue sur le site. À la clé, ce pourrait être près de trois cents emplois qui sont concernés par ces derniers, sachant qu’ils seraient près de 250 salariés actuels à être en cours de repositionnement professionnel. Pour Pierre Diebolt, directeur du site, « l’idée c’est que ces offres d’emplois par les repreneurs soient faites avant la fin du mois. » Et donc, très probablement, de dévoiler l’identité de ces repreneurs dans le même laps de temps. Pour rappel, Galderma est une entreprise de recherche et de développement en dermatologie qui employait environ 550 salariés il y a peu. Elle appartient au groupe Nestlé, qui a lancé un plan de restructuration en septembre dernier afin de délocaliser son activité en Suisse.