THÉOULE-SUR-MER Dans l’atelier d’un maître verrier
Enchantement lorsqu’on entre dans l’atelier Vitraux Bonhert, situé au 21, avenue Charles-Dahon. La Cause ? La diversité des réalisations de Jean-Michel Bonhert, maître verrier éclectique. Questions avec cet artisan...
Votre parcours ?
Né en Lorraine, une région importante en ce qui concerne l’art du verre, je suis passé par une école de géomètre puis par les Beaux Arts où, attiré par la peinture, j’ai commencé à réaliser des toiles. Puis j’ai rencontré un maître verrier lors d’une exposition que j’avais organisée. C’est le point de départ. J’ai beaucoup appris sur place avec des compagnons avant de prendre mon envol et je suis allé travailler en Bretagne avant d’être attiré par le soleil. À Vallauris d’abord avant de m’installer à Théoule-sur-Mer où je suis installé depuis une trentaine de mois.
Que représente le travail du verrier ?
Une personne présente un projet que nous validons. Une maquette est mise en place. On l’agrandit à l’échelle réelle, on réalise en cartons des gabarits des différentes pièces et nous découpons des pièces de verre correspondantes. Suivent le sertissage avec du plomb, les soudures à l’étain, le mastiquage pour l’étanchéité et la rigidité du panneau.
Une réalisation qui vous tient à coeur ?
Pour l’église Sainte Germaine de Pibrac, on m’a donné un vitrail de trois panneaux à restaurer. Cela a nécessité plus d’un mois de travail.
Un souhait ?
Ils sont multiples et basés sur l’ouverture. C’est-àdire de continuer à ouvrir l’atelier au public qui peut regarder comment le travail se fait. Permettre aux personnes de réaliser des stages découvertes sur une journée. Faire évoluer le vitrail dans l’architecture contemporaine et mettre en place des expositions. Enfin, assurer la transmission à Florian, mon fils, qui suit mes traces…