Nice-Matin (Cannes)

Shy’m: «Tant que je peux suivre mon instinct, je suis heureuse»

- Ce n’est pas la première fois que vous vous engagez dans une action caritative… Vous faites un crochet dans le Sud, avant plusieurs dates vers le Nord… Dans le lot, il y a cette chanson enregistré­e avec votre père… Shy’m, c’est la version extraverti­e de T

Hier, la chanteuse était sur la scène de Stars à Juan. Un concert en faveur d’enfants malades de la région, précédé d’une matinée tennis, sur les courts de La Roseraie, à Antibes. L’occasion pour la jeune femme de mesurer, une fois encore, sa cote de popularité auprès des jeunes et des moins jeunes. De quoi effacer un peu la déception d’un dernier album moins bien accueilli que prévu ? Non, bien sûr. C’est toujours un plaisir. On partage du bonheur, des sourires. L’échange est direct, l’énergie est particuliè­re quand il y a des enfants. Même malades, ils renvoient une grande joie de vivre. évidemment sur les titres qui ont marqué ma carrière. Mais j’ai aussi très envie de jouer mes nouveaux morceaux. D’autant plus que c’est la première fois que j’écris et que je compose. C’est Madinina, oui. J’ai mis très longtemps avant d’oser lui proposer. On a tourné le clip en Martinique, c’était la cerise sur le gâteau. Mon papa assure pas mal. Il a toujours joué de la basse ou de la batterie, il avait une formation de gospel aussi. C’est un bout de moi. Un personnage qui assume beaucoup plus de choses, qui a moins de complexe et qui fait preuve de plus d’audace. Tu vois bien que je suis pas comme ça aujourd’hui (elle rit). C’est l’occasion d’être plus femme. Dans la vie quotidienn­e, je suis plutôt discrète, souvent en basket, low profile. Je lui ai dit que j’aimerais beaucoup repartir avec lui, sans caméras, sans rien. Je réclamerai­s juste un peu de nourriture, alors que lui, il n’a besoin de rien ! J’ai mis longtemps à m’en remettre. J’ai eu la chance de gravir des montagnes pendant dix jours, dans des conditions spartiates. Humainemen­t, c’était profond. Y a des hauts, y a des bas. Quand tu redescends, il faut essayer de remonter. En tout cas, je referais exactement la même chose, j’aime beaucoup ce dernier album. Là, on est sur scène à cinq, dans des jauges plus réduites. Tant que je peux suivre mon instinct, je suis heureuse. Il faut prendre un recul énorme, comme avec certains médias. Récemment, je m’éclatais avec mon guitariste sur scène, je lui donnais des coups de rein pour l’empêcher de jouer. Il m’a lâché une insulte, mais c’est un très bon pote. Et ça s’est transformé en article polémique... Danse ou chanson ? Chanson. En chantant je peux aussi danser ! Variété française. C’est intemporel. Nature reculée. J’aimerais vraiment aller en NouvelleZé­lande. Une bonne soirée raclette, avec une piscine intérieure en prime.

 ?? (Photo Jean-Sébastien Gino-Antomarchi) ?? Entre deux dates de sa tournée, Shy’m a passé du temps avec des enfants malades au Tennis club de la Roseraie à Antibes. Avant le concert caritatif du soir, elle a même fait quelques échanges avec eux sur le court.
(Photo Jean-Sébastien Gino-Antomarchi) Entre deux dates de sa tournée, Shy’m a passé du temps avec des enfants malades au Tennis club de la Roseraie à Antibes. Avant le concert caritatif du soir, elle a même fait quelques échanges avec eux sur le court.

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