L’Angleterre y prend goût
Il y a quelque chose de naïf dans le parcours anglais en Russie. Gareth Southgate, sélectionneur qui ne devait faire au départ qu’un intérim tout en avouant n’avoir jamais été très chaud pour enfiler le costume du sélectionneur va, quoi qu’il arrive, réussir son pari. Rendre les Anglais fans de leur équipe nationale après tant d’échecs sportifs (première demi-finale d’un grand tournoi depuis ), n’était pas donné à tout le monde. Mieux, Southgate avait tellement martelé qu’il ne fallait rien attendre de son équipe que tout le monde l’a cru. Moralité, dans un -- proche de l’Italie d’Antonio Conte lors de l’Euro , l’Angleterre se retrouve dans le dernier carré avec en son sein le meilleur buteur du tournoi (Harry Kane, buts). Mieux, des inconnus se sont révélés au grand public.
En , Maguire boit des bières dans les tribunes de l’Euro
On pense à Jordan Pickford, le portier d’Everton qui ne compte que sélections, au défenseur de Leicester Harry Maguire qui, en , se trouvait à l’Euro mais en tribunes avec ses potes à boire des bières tout en beuglant son amour pour son pays, ou encore le latéral de Tottenham, Kieran Trippier, qui jouait encore à Burnley il y a ans. Sur le papier, ce n’est pas ultra sexy mais les Anglais ont su tirer profit de leurs points forts notamment le domaine aérien. Évidemment, il y a des talents ici et là (Kane, Samedi juin Samedi juin Lundi juillet Lundi juillet Alli, Rashford) mais ce sont surtout les joueurs de devoir qui tiennent la baraque : Henderson, Lingard, Young, Walker. Surfant sur la folle saison de Liverpool (finaliste de la Ligue des champions), le football anglais se redécouvre une âme conquérante. Une belle revanche deux ans après son Euro complètement raté (éliminé par l’Islande en ème sans oublier les images terribles des hooligans russes s’amusant des Anglais dans Marseille). M. F. L’équipe probable :Pickford -Walker,Stones,Maguire -Trippier, Lingard, Henderson, Alli, Rose - Sterling, Kane (cap). Novgorod h Hier e Eux aussi invoquent souvent l’âme de . En France, la Croatie s’était hissée dans le dernier carré pour son premier Mondial, battue par les Bleus en demifinale (-). C’est la génération dorée, celle des Suker, Boban, Prosinecki, Asanovic, Jarni et Bilic. Deux décennies plus tard, le talent est toujours là avec Modric, Rakitic, Mandzukic, Perisic et Kovacic.
Les corps sont usés
Souvent annoncés comme des outsiders à chaque tournoi, les Croates ont rarement confirmé dans les grands rendez-vous, notammen en Coupe du monde où ils n’étaient plus sortis des poules depuis ans. Pour le dernier tournoi de leur talentueux capitaine Luka Modric ( ans), la Croatie se retrouve en demi-finale après un parcours en phase éliminatoire presque St-Petersbourg h miraculeux - victoires aux tirs au but contre le Danemark et la Russie en dépit d’une phase de poule parfaitement maîtrisée à l’image du - collé dans les gencives de l’Argentine. Mais voilà, l’équipe de Zlatko Dalic commence à tirer la langue après deux matches de minutes dans les jambes. Au sein de l’équipe croate, on axe surtout sur la récupération et on prie que les petits bobos des uns ne se transforment pas en sérieuses blessures. Pourtant, l’équipe est à une marche d’une première historique, ce qui serait le couronnement de cette génération. Pour ce faire, il faudra être plus mobile dans le jeu, moins frileux et être capable de garder un score. Sur le pré, le talent est là en tout cas. M. F. L’équipe probable : Subasic - Vida, Lovren, Strinic - Brozovic - Rebic, Modric (cap), Rakitic, Perisic - Mandzukic. Dimanche er juillet Dimanche er juillet Mardi juillet Mardi juillet