Du Plan au Rocher et d La Garde fait jouer le
Qui connaît La Garde? Dans le Var, tout le monde... ou presque. La commune jouit d’une notoriété sans faille. Si on se demande maintenant qui connaît BIEN La Garde, le résultat est très différent. Vue de loin, la commune peut, à tort, se résumer à une zone commerciale tentaculaire et un noeud autoroutier. Une image de néons multicolores et d’enseignes clinquantes qui masque la face discrète de La Garde. S’étendant sur plus de 1 500 hectares, elle glisse du mont Coudon à la Méditerranée. Un glissement qui pourrait se faire en douceur s’il n’y avait le Rocher (et dans une moindre mesure le Thouars). Surgi des entrailles de la terre, l’éperon d’origine volcanique donne son identité à la vieille ville. Surmonté d’une chapelle romane construite dans le dernier tiers du XIIe siècle, et de la tour, vestige du château des seigneurs de la Garde, le rocher domine le paysage.
Si l’idée vous prend d’aller voir là-haut ce qui s’y passe, vous découvrirez à la faveur de la grimpette un dédale de ruelles au charme provençal. Arrivé au sommet, c’est un large panorama qui s’ouvre vers le sud. Devant vous, le Plan de la Garde. La vaste zone humide, autrefois dédiée à la vigne termine sa mue. Le Département y a dessiné son «parc nature». Cent trente hectares protégés, parcourus de sentiers permettant d’aller au plus près des oiseaux qui y ont élu domicile ou qui y font une halte dans leur grande migration. Encore officiellement en travaux, l’espace n’est pas encore inauguré, mais la promenade y est autorisée. Plus au sud encore, c’est la mer qui vous attend... et sans quitter la commune. La Garde profite, en effet, d’une petite ouverture sur la Grande Bleue. Des trois kilomètres de littoral gardéen, mettez le cap sur la discrète anse Magaud. Un sentier sous-marin y est proposé pour plonger et découvrir les richesses du site.