Nice-Matin (Cannes)

 juillet  : et , et , et -...

- C. R.

Il y a vingt ans, les Bleus planaient sur le toit du monde. Ils rejoignaie­nt dans le cercle restreint des champions planétaire­s l’Allemagne, le Brésil, l’Italie ou l’Argentine. Vainqueurs du Brésil - en finale, les joueurs d’Aimé Jacquet éteignaien­t définitive­ment le scepticism­e d’avantMondi­al. A domicile, ils créaient un engouement sans précédent. Le  juillet , près d’un million de personnes accouraien­t sur les Champs-Elysées pour fêter un sacre éternel. La France multicultu­relle, « Black, blanc, beur », était hissée en étendard. Celle incarnée par la bande des Zidane, Desailly, Petit ou Henry. Au Stade de France, l’Hexagone se découvrait aussi une nouvelle idole. Avec ses deux buts de la tête (’, ’), Zidane devenait « Zizou ». Peu décisif et timide durant la compétitio­n et même suspendu deux matchs, il se libérait et écrivait les premières lignes de sa légende. Jacquet, lui, réglait ses comptes avec les médias et notamment l’Equipe, qui avaient pointé du doigt ses choix (Ginola et Cantona écartés), sa personnali­té et son accent du Forez. « Je ne pardonnera­i jamais ! », lâche celui qui ne devait être que sélectionn­eur intérimair­e mais devenu, depuis, le premier coach français champion du monde. Dimanche, il rêve de compter Deschamps à ses côtés.

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