Un festival dans le ciel ce soir
Lancement ce soir dddddd à 22 heures du festival avec l’équipe polonaise de Surex
Elles seront six. Six compagnies qui ont déjà illuminé la baie de Cannes par le passé et reviendront pour la Vestale. Les plus ambitieuses visent l’or. Mais cette année, le Festival d’art pyrotechnique a décidé de décerner deux autres trophées : un bronze et un argent. Sans oublier le Prix du public qui permet aux spectateurs de voter pour leur feu préféré. Ce prix compte, car chaque année, plus de 150 000 personnes se tournent vers la baie de Cannes. Et que les artificiers, ces chorégraphes et magiciens du ciel ont à coeur d’avoir leur retour. La Pologne ouvrira le ciel ce samedi, avec une création appelée « Danse avec les feux d’artifice». Les spectateurs les plus avertis chercheront dès ce premier soir à identifier les nouvelles techniques et nouveaux matériaux que les créateurs auront apportés à Cannes. Ils se rendront sans doute compte que la toile sur lesquelle ils s’expriment est différente par l’installation d’une quatrième barge dans la baie. Pour cette édition, la SEMEC, organisatrice du Festival a prévu un feu supplémentaire. La France (Arteventia), l’Argentine, de nouveau la France (Alpha Pyro), la Finlande et les Philippines viendront donc aussi titiller le ciel et nos coeurs.
Quatre barges et une super sonorisation
Il faut savoir que les sociétés participantes sont soumises à un cahier des charges strict. « Elles doivent faire part au comité d’organisation du thème musical choisi ainsi que du détail de la pyrotechnie utilisée », explique l’organisation. Les tirs des feux s’effectuent donc en mer, à partir de quatre barges ancrées à 400 mètres du rivage et distantes de 180 mètres les unes des autres. L’organisation met à la disposition des participants un système sonore de grande puissance installé en mer. Dont le poste de contrôle est situé à terre sur la Croisette, au niveau de l’hôtel Marriott. Enfin, le Palais assure le nettoyage du plan d’eau et des fonds marins après chaque feu tiré.