Nice-Matin (Cannes)

«J’aime que le son et les figures soient synchros !»

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Le journalist­e radio fait, pour la deuxième fois, partie du jury du festival. Fidèle à la manifestat­ion depuis qu’il est enfant, il nous livre son bonheur d’y participer et ses attentes.

Cannes Radio retransmet (sur .) depuis vingt ans au moins la bande-son du festival. Un service auquel elle tient tout particuliè­rement ?

Oh oui ! Les auditeurs apprécient de pouvoir suivre le feu où qu’ils soient avec une bande-son. Cela apporte vraiment une plus-value au spectacle. Et la radio tient à ce lien privilégié avec Cannes.

Vous avez vous-même un lien fort avec la manifestat­ion, n’est-ce-pas ?

Aujourd’hui, je peux voir le feu dans des conditions optimales, j’ai la chance en tant que journalist­e d’être aux premières loges. Chaque fois, je me souviens, lorsqu’enfant, avec mes parents, nous étions heureux de pouvoir en voir un petit bout entre deux façades d’immeubles. J’en suis toujours très ému. D’autant plus depuis le -Juillet. Comment un jour de fête nationale, sur un moment de communion et d’allégresse, peut-on choisir de tuer…

Vous pensez qu’il ne faudrait plus tirer de feu le  ?

Nice le fait et je trouve que c’est bien. Pour les autres communes, je n’ai pas vraiment d’avis. Peut-être une minute de silence…

Qu’est ce qui vous plaît surtout dans un feu ?

Je suis surtout sensible au son. À la synchronis­ation de la musique et des figures.

Quelle (s) musique (s) aimeriezvo­us entendre sur un feu ?

Un « Still loving you » de Scorpion ou Carlos Santana… Des voix aussi… Une année, j’avais fait un son justement sur un feu. Je racontais les étapes de la pyrotechni­e à Cannes. C’était très intéressan­t.

Trouvez-vous qu’avec les années, le public du festival s’est éduqué aux feux ?

Je ne sais pas. Je ne pense pas en fait. Les spectateur­s continuent de voir les feux comme des spectacles de rue. Cela vaudrait le coup de creuser. D’organiser des conférence­s ou des interventi­ons d’artificier­s, par exemple…

La compositio­n du jury ?

On a une vraie diversité de regards qui sera très enrichissa­nte. Avec, par exemple, un comédien à la présidence (Franck Semonin), une romancière (Alice Quinn), une illustratr­ice et graveuse (Olivia Paroldi).

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