Ils ont tous la tête
Les supporters du Grand ouest ont laissé exploser leur joie dans nos communes à la fin du match.
Ils ont donné le ton dès la Marseillaise à la fan zone : Cannois en mode envahisseurs hier pendant et après la finale! Les supporters ont d’abord occupé chaque centimètre carré de Forville, des terrasses de bars, des Allées et du Bal des fous qui ouvrait sa saison sur le thème de la finale à l’espace Riviera. Puis, après la rencontre, ils ont entrepris d’envahir la Croisette afin de se rappeler mais il est vrai que dans ces cas-là, on a besoin de se pincer tellement c’est beau qu’« on est, on est, on est les champions ». Pour ce faire, les familles se sont regroupées sous les bannières pour marcher ensemble et chanter leur joie. Les amoureux se sont embrassés, puis embrassés puis embrassés encore. Et les bandes de copains se sont jetées dans les bras, les larmes aux yeux, les claques dans le dos en disant : « On l’a fait ou c’est pour nous… » et en riant.
Prendre de la hauteur… Certains, plus « expansifs » se sont retrouvés sur les toits des voitures à quatre, cinq parfois à brandir la bannière bleu, blanc, rouge et à allumer des fumigènes. D’autres sont grimpés sur les toits des boutiques qui avaient — pour ce qui concerne la Croisette catalogue visible sur — pour la plupart tiré le rideau de peur de quelques débordements. « Ce dimanche nous fermerons à 15 heures… merci de votre compréhension » pouvait-on lire sur l’une d’entre elles. Dans les perpendiculaires, les CRS venus renforcer les polices municipale et nationale ont regardé - heureux eux aussi - cette allégresse s’exprimer. Tout en veillant bien sûr et en se tenant prêts à intervenir. Pendant ce temps, le cortège a continué à progresser et à s’étirer sur la Croisette, bien après le Carlton. Et le Bal des fous (plus de 3000 personnes) a poussé encore plus les watts — de sorte qu’ils portent justement sur une bonne partie du boulevard. Après tout il y avait quelque chose à fêter non ? Photos : Gilles TRAVERSO ET Sébastien BOTELLA Expert : Cyrille Boulay