Dans la deuxième étoile

Drapeaux, fumigènes, klaxons : le titre de Champion du monde s’est célébré dignement, bravo !

Que faire des Champs-Élysées lorsque l’on a le boulevard Wilson ? Hier, les Antibois ont laissé éclater leur bonheur klaxon hurlant, drapeaux flottants et passagers toute vitre – et tout coffre – ouverts ! Une explosion qui a su prendre source dans les deux coeurs de ville de la cité des Remparts. Avec un carrefour de la Joie qui n’a pas démérité avec son lot de fumigènes colorant les rues du fameux rouge battu. La station n’a pas attendu le coup de sifflet final pour célébrer un match qui a fait monter la température déjà étouffante. Pas de fan zone chez nous ? No souci, les supporters se réunissent par grappes bien fournies. Les plus motivés d’entre eux jouent les capos de rue debout sur des bacs à fleurs. Chauffeur d’ambiance brûlante.

Les premières images des Bleus sur les écrans catalysent les ardeurs, les étoffes tricolores sont plus que jamais pointées vers l’étoile qu’on souhaite décrocher. Et ça ouvre le score ! Mais vite ça égalise. Alors ya péno ou pas ? La station retient son souffle. Ça se réjouit sur le penalty. On scande le nom de Griezmann. Et à juste titre ! Et de deux ! La mi-temps donne la voix à ceux qui voient déjà le match plié. Des airs de « on est les champions », hymne intemporel, résonnent déjà du côté de Dautheville. Pogba vient leur donner raison quelques minutes plus tard. L’espoir, mine de rien, ça fait du bruit ! Ça pousse, pousse, pousse… jusqu’à l’ouragan signé Mbappé. Le quatrième fait flotter plus fort les couleurs, fait couler davantage les tournées. Les Bleus n’ont pas plié et ça, ni Antibes ni aucune ville de France n’a dormi pour le saluer. Promis, juré !