Nice-Matin (Cannes)

DEUX DRÔLES DE DAMES AU JAZZ À JUAN

Carla Bruni et Melody Gardot ont partagé l’affiche, hier, du festival de la Pinède-Gould. Une soirée sous le signe de la reprise pour l’événement qui a dû annuler sa soirée de lundi à cause des intempérie­s.

- ROBERT YVON ryvon@nicematin.fr

Entre jazz et soirée people...voilà le ressenti de cette soirée de Jazz à Juan, après l’annulation de la précédente soirée pour cause d’intempérie­s dans la pinède. Tout au long de l’après-midi d’hier, les technicien­s du festival ont remis en ordre la salle à ciel ouvert encore pleine de boue. Dans l’après-midi, Melody Gardot est venue répéter devant un public conquis de la voir sur scène, décontract­ée en jean troué, lunettes noires et grand chapeau. En quelques secondes, elle a posé sa voix. Puis s’en est allée. Carla Bruni n’a pas eu le temps de faire la balance, bloquée dans sa voiture. Son époux, Nicolas Sarkozy (lire en pages départemen­tales), l’a accompagné­e pour son premier concert à Juan. En première partie, le pianiste Tigran Hamasyan, qui fêtait hier son anniversai­re, s’est montré très inventif. Il a assuré un set magistral murmurant parfois une sorte de scat arménien. Qu’allait-il en être de la prestation de Carla Bruni attendue au tournant par les fans de jazz ? Il faut reconnaîtr­e qu’elle n’a pas lâché les chevaux immédiatem­ent, mais a pris de l’assurance sur Moon River et Jimmy Jazz, Douce France (Dolce Francia) en Italien, des reprises arrangées du groupe Abba, du cultissime Highway to hell d’ACDC, ou encore de Miss You des Stones. Elle a surpris tendrement la Pinède-Gould. Mais pas autant que Melody Gardot, dont la voix reste une des plus belles découverte­s de ces dernières années.

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