Le Pradet : le char
Station classée de tourisme depuis ce printemps et commune adhérente au parc national de PortCros, Le Pradet profite à fond de son emplacement géographique pour se mettre en valeur. Sur près de 10 km2, « Lou pitchoun Prat » en provençal (le petit pré), n’oublie pas ses racines, mais met désormais plus en avant ses plages que ses pâturages. Sur son littoral rocheux fermant à l’est la rade de Toulon, Le Pradet propose en effet aux amateurs d’eau salée cinq grandes ouvertures sur la mer. Cinq plages surveillées (et pavillon bleu) qui présentent une rafraîchissante diversité d’ambiances. Au Pin-de-Galle, les baigneurs profitent d’un village de cabanons accrochés à la calanque. Au Monaco, c’est un coin de nature protégée qui attend les amoureux d’ambiance sauvage (et les naturistes). Attention, ces deux plages se méritent et nécessitent quelques minutes de marche et un certain appétit pour les escaliers. Plus faciles d’accès, les Bonnettes, la Garonne et les Oursinières ouvrent de larges baies paisibles et familiales. Pas question cependant de résumer Le Pradet à ses plages.
Avec la place Flamenq et ses terrasses coincées entre l’église et la mairie, Le Pradet sait ressembler à un village et faire oublier que la commune, membre de la Métropole compte plus de 10 000 habitants. Un peu plus haut, avec le massif de la Colle Noire qui surplombe la baie, c’est un vaste terrain de jeu qui s’offre aux randonneurs. Propriété du conservatoire du littoral, le site – à cheval sur Le Pradet et Carqueiranne -– mérite le détour. Du fort de la Gavaresse, le panorama permet d’embrasser l’ensemble de la rade de Tou lon, de contempler la presqu’île de Giens dans toute sa longueur et de rêver aux îles qui se glissent sur la carte postale. Évitez bien sûr de vous lancer dans l’ascension sous un soleil de plomb. S’il fait trop chaud, on vous conseille plutôt de visiter le musée de la mine, une curiosité touristique qui associe géologie… et fraîcheur assurée.