Légère baisse du chômage dans le Var et les A.-M.
Alors que la hausse est de 0,1 % au plan national, les Alpes-Maritimes connaissent une petite embellie : - 0,7 % au printemps. Le Var est lui aussi dans le vert (- 0,1 %)
« Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console. » La phrase de Talleyrand s’applique aux Varois et aux Azuréens qui ont découvert, hier, les chiffres trimestriels du chômage. Quatre cent quatre-vingts demandeurs d’emploi (en catégorie A, celle qui concerne le plus de personnes) sont sortis des statistiques au printemps dans les Alpes-Maritimes (– 0,7 %). Dans le Var, ils sont 60 (– 0,1 %) soit un demi-millier, à l’échelle de deux départements. Toutes catégories de chômeurs confondus (ceux qui n’ont aucune activité comme ceux qui travaillent quelques heures par semaine), le bénéfice, en trois mois, n’est que de 170 emplois pour… 225 000 chômeurs répartis équitablement entre le Var et les Alpes-Maritimes. C’est toujours ça de pris, surtout pour les personnes qui en ont fini avec la galère. C’est surtout mieux
que dans le reste d’un pays qui reste confronté à un chômage de masse avec 4 600 inscrits supplémentaires à Pôle emploi en catégorie A, soit 3 440 500 personnes sans la moindre activité, pour un total de demandeurs d’emploi dépassant les 5,6 millions. Alors que le premier trimestre laissait entrevoir une belle tendance, avec une baisse dépassant les 32 000 chômeurs.
Dans le rouge
Même en région Paca, le Var et les Alpes-Maritimes sont bien les seuls à échapper à ce mauvais chiffre. Les autres départements sont tous dans le rouge, avec des pointes à + 1,6 % dans le Vaucluse et même + 2,2 % dans les Hautes-Alpes. Ce qui maintient les deux départements littoraux dans le vert, c’est la bonne tenue de l’activité dans certains secteurs comme la Métropole de Nice-Côte d’Azur : – 0,7 % soit un gain de 240 chômeurs en catégorie A. Qui a le plus de mal pour trouver sa place sur le marché du travail ? Au plan national, ce sont les jeunes (+ 1,9 %) et dans une moindre mesure les seniors (+ 0,1 %). La donne est légèrement différente entre Saint-Cyr et Menton : toutes les classes d’âge, toujours en catégorie A, connaissent une petite embellie dans les Alpes-Maritimes. Idem dans le Var… à une inquiétante exception près : la statistique des chômeuses de moins de 25 ans est en surchauffe (150 personnes supplémentaires). Dernier chiffre : celui qui concerne les chômeurs de longue durée. Il n’est pas bon, tant dans le Var que dans les Alpes-Maritimes (+ 0.3 à 0,5 %). D’autant plus embarrassant pour le gouvernement quand on se souvient du taux de chômage en Allemagne : 5,2 % contre 9,2 % dans notre pays. Quand je me compare, je me désole…