Nice-Matin (Cannes)

Asloum dévoile son affiche

L’ex-champion olympique a monté une affiche grand spectacle qui devrait ravir les amateurs de boxe et les autres. Au Cannet, il est un peu chez lui

- RUDY KOSKAS

À39 ans, Brahim Asloum est toujours aussi actif en boxe. Plus sur le ring mais en dehors bien sûr ! Organisate­ur de combats, entraîneur, conseiller, il n’a jamais lâché le noble art. La passion chevillée au corps et au coeur. Champion olympique en 2000 à Sydney, champion du monde WBA des mi-mouches en 2007 au Cannet, il revient régulièrem­ent dans sa ville d’adoption. Le Berjallien présente sa soirée « No Limit », épisode IV avec 7 combats au programme dont le championna­t du monde espoirs poids moyens entre le Français Christian M’Billi et le Mexicain Ramon Aguinagua.

La nouvelle vie de Brahim Asloum ?

J’ai plusieurs casquettes dont celle d’organisate­ur de soirées « No Limit » (c’est la e année) créés avec le groupe Altice après les JO de Rio. Je m’occupe également de Paris United qui combat pour les World Series of Boxing. Je suis consultant boxe et courses hippiques pour RMC et conseil stratégie pour le groupe. C’est grâce au patron des sports, François Pesenti qui m’a mis le pied à l’étrier.

Vous oubliez Asloum l’acteur ?

J’ai joué le rôle principal dans « Victor Young Perez » () puis participé à quelques téléfilms et séries TV. C’est aussi fort que la boxe pour moi ! Beaucoup d’adrénaline, beaucoup de préparatio­n avant de jouer les scènes en live. Pour moi, dès que j’entends action, moteur, c’est comme le gong d’un combat. C’est magique. J’espère vraiment trouver de nouveaux rôles.

La soirée « No Limit » du Cannet?

C’est ma ville d’adoption. C’est toujours un plaisir de mettre en lumière les champions d’aujourd’hui et de demain… surtout au Cannet ! Vendredi soir (dès  h  au théâtre Tivoli), ça va cogner avec de gros puncheurs. J’ai programmé  combats qui seront également tous en direct sur RMC Sport . Sans parler du cadre exceptionn­el en extérieur. Une vraie carte postale. Une soirée grand spectacle ! Christian M’Billi ? Un phénomène. C’est la naissance d’un futur très grand. Il a l’ADN pour. À  ans, c’est un jeune intelligen­t qui a décidé de s’installer au Canada. Il n’a jamais refusé un combat chez les profession­nels ( combats pour  KO !). Il est bien entouré, je crois beaucoup en lui.

L’opposition ParisProvi­nce pour les soirées boxe ?

Paris n’est pas la France. Nos champions doivent être à portée de main. Toutes les mains. C’est important pour les jeunes boxeurs, pour moi aussi. J’aime faire la promo de mon sport, c’est dans mon ADN.

La boxe en France?

C’est reparti après les JO de Rio avec nos  belles médailles femmes et hommes. Cela a donné envie aux Français de redécouvri­r cette discipline. Les entreprise­s, les cadres, beaucoup de femmes s’y sont mis.

La suspension de Tony Yoka ?

Je suis déçu et triste pour lui (suspendu  an pour avoir manqué trois contrôles inopinés ). C’est un très beau champion olympique. J’espère qu’il va rester concentré et reviendra plus fort. La polémique sur ses adversaire­s ? Ce n’est pas lui qui choisit…

Les Bleus champions du monde…

 m’a fait rêver, c’était la France qui gagne. Je me suis dit si eux l’ont fait, moi aussi je peux le faire ! J’ai cru en moi et je suis devenu champion olympique  ans plus tard. J’ai vu presque tous les matches du Mondial russe.

La jeunesse au pouvoir !

Regarde Mbappé, c’est un crack à  ans ! On fait confiance aux jeunes maintenant. Sans faire de politique, avoir un président jeune a été un détonateur. Yoka a connu le haut niveau à  ans puis est devenu champion olympique. En football, Didier Deschamps a bien géré Kylian, il lui a fait confiance. Il faut donner de la place aux jeunes, aider les plus jeunes. En - ans, on peut atteindre le haut niveau…

M’Billi est un phénomène. Un futur très grand.”

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 ??  ?? Organisate­ur de la soirée No Limit, demain soir au théâtre Tivoli du Cannet, Brahim Asloum n’a pas perdu son punch. (Photos Gilles Traverso)
Organisate­ur de la soirée No Limit, demain soir au théâtre Tivoli du Cannet, Brahim Asloum n’a pas perdu son punch. (Photos Gilles Traverso)
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