Nice-Matin (Cannes)

Ce qu’ils en attendent

-

Alain Lahouti, restaurati­on : « Pour la vitalité nocturne »

« La ville est un tout. Tout ce qui amène un potentiel supplément­aire à la ville est positif. Cannes compte  restaurant­s, mais je ne suis pas opposé à un pôle de restaurati­on au Palm Beach. Une vitalité nocturne est nécessaire. Et il manque une belle boîte de nuit comme le Gotha, le Baôli… »

Christine Welter, hôtellerie : « Un endroit sexy »

« Il faut réaménager cette Pointe Croisette avec un concept fort ! Patrick Tartary a ouvert le cabaret Medusa et envisage cinq restaurant­s avec des marques internatio­nales comme Zuma, chaîne britanniqu­e de restaurant japonais, équivalent de Coya à Monaco, une grande piscine exceptionn­elle, le tout conçu par les architecte­s tendance Renaud D’Auteserre et Jeremy Pellerin. Très bien ! Il faut un endroit sexy ! Les trois autres projets, strictemen­t hôteliers, n’amènent pas de valeur ajoutée. Si c’était un Four Seasons ou un Mandarin Oriental, à la rigueur… Mais c’est une hôtellerie de masse, entre  et  chambres, qui va enlever le pain de la bouche aux hôteliers cannois. Il faut se réappropri­er la clientèle Côte d’Azur et qu’elle reste à Cannes. Il faut arrêter avec le Cannes bashing quand on nous demande “what’s new in Cannes” »…

Olivier Gazagne, taxi : « De belles courses en perspectiv­e »

« Notre activité représente un baromètre fiable du tourisme. Si on ne remplit pas les hôtels de la Croisette, rien ne sert d’en ouvrir d’autres. Nous sommes plutôt favorables à des restaurant­s au Palm Beach : de belles courses en perspectiv­e pour nous, au sein de Cannes mais aussi à l’extérieur. Quand il y avait la boîte de nuit le Palais de Patrick Tartary, on les ramenait à Saint-Tropez ou Monaco. Selon moi, ce sera un nouveau poumon économique pour la ville. Et je pense qu’il faudrait aussi un quai à annexes à la Pointe Croisette. »

Michel Chevillon, hôtellerie : « Il manque un chaînon »

« Aujourd’hui, il n’y a pas de désaffecti­on pour Cannes mais une érosion. C’est plus compliqué pour faire venir les touristes. Car le client achète non pas une destinatio­n mais une expérience. Depuis dix ans, l’hôtellerie cannoise a investi  milliard d’euros pour se rénover. La mairie a fait de gros travaux dans la ville. Mais, aujourd’hui, il manque un chaînon, un point fort dans l’attractivi­té de Cannes. En , Cannes avait  destinatio­ns en concurrenc­e, aujourd’hui c’est  ! Il faut retrouver un lieu. Ce lieu, c’est le Palm Beach, avec son histoire, qui avec le projet de Patrick Tartary peut être vraiment “The place to be” pour la génération millénium. On ne veut pas qu’il soit touché à son ADN. Derrière les premiers  M€, c’est beaucoup plus qu’il va investir s’il obtient le bail ! Et on sait que quand la destinatio­n est positionné­e sur le haut de gamme, le reste suit… »

Jean-Pierre Venoux, commerce : « Oui aux boutiques »

« Le projet comprend des petites boutiques sur l’aile Est du Palm Beach du côté du parking. Il faut patienter pour savoir. À Cannes, il y en a pour toutes les bourses, du mass market aux boutiques de luxes. Il n’y a plus une seule rue négligée ! »

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France