Gérard Jugnot: «J’ai voulu un beau paquet cadeau pour cette pièce»
Hilarant succès parisien de retour fin septembre au Théâtre des nouveautés avant une tournée en province début 2019 qui passera par Antibes et Toulon, La Raison d’Aymé, signée Isabelle Mergault, fait deux haltes varoises cet été (1). C’est ainsi que l’on retrouve le comédien – venu en « voisin» de son pied-à-terre hyérois – attablé chez la présidente du Festival de Ramatuelle, Jacqueline Franjou, pour en parler et annoncer son retour sur les plateaux. Non, on se connaît bien, donc il peut y avoir des va-et-vient, on en parle… Moi, je voulais un beau paquet cadeau pour sa pièce avec plusieurs décors, des effets, de la vidéo, mais sans interventionnisme dans son écriture… À l’arrivée, c’est vraiment une belle collaboration. Isabelle est quelqu’un de perchée, mais très sympathique ! et du burlesque, avant une gravité qui perce sur la fin de la pièce… Je me considère comme Varois. J’y passe beaucoup de temps. J’essaie toujours de repousser les dates de tournages pour passer l’été dans le Sud. J’y ai même tourné une partie de mon dernier film, il y a deux ans. Mais j’adore les deux, tout comme ma femme [Patricia Campi, Ndlr], alors je continue les allers-retours entre Paris et Hyères. C’était sympa. J’ai répondu présent à l’appel du directeur Daniel Benoin, qui est un ami. J’avais un peu les jetons, car il fallait lire un texte très difficile, mais ça s’est bien passé. Ce sont des choses agréables, j’ai retrouvé les copains Zabou, Berléand, Chesnais… mais j’ai beaucoup d’autres choses à faire. Et comme il ne me reste plus beaucoup de temps… [sourire] [Rire] Où est ce que vous avez entendu ça? Dans mon bouquin [Une époque formidable, paru en chez Grasset, Ndlr] ? Ah, nous en avions déjà parlé… J’ai toujours l’oreille bouchée à cause de la plongée, mais là ça va à peu près. J’ai toujours adoré ! C’est une passion que j’avais en commun avec Philippe de Broca. Là, ils m’ont demandé d’être le président du jury. Et du coup je vais même créer mon petit feu d’artifice ! Évidemment, ils l’ont mis sur la musique des Choristes. J’ai demandé du vert, de l’argent et de l’or pour les couleurs. Tout est découpé comme une partition sur ordinateur. Ça m’a passionné de faire ça ! Pour mon dernier film, C’est beau la vie quand on y pense, j’avais aussi demandé à ce que l’on offre un feu d’artifice au village de Saint-Suliac en Bretagne où nous avions tourné, pour les remercier. C’était tellement grandiose que le maire était vert pour son futur -Juillet ! [rire] J’espère pouvoir tourner en un film que je suis en train d’écrire… Ça se passera sans doute dans la région. Entre-temps, je vais faire le prochain Marilou Berry. Un film pour enfants, intitulé Quand on crie au loup. Ça débute le août à Paris, donc les vacances vont s’interrompre… Mais je suis là depuis fin mai, donc ça va! Marcel Aymé ou Aimé Jacquet ? Marcel Aymé. Mais je suis touché par Aimé Jacquet car c’était le nom de mon arrière-grand-mère et on l’appelait Mémé Jacquet ! [rire] au cinéma où vous figurez ? Ah, Le Petit Nicolas, pour le duo Sempé-Goscinny. Plutôt Lolo. On avait fait une émission très bien avec lui sur la région hyéroise en . Si je dis pas L’Endroit [adresse hyéroise où il a ses habitudes, Ndlr] je me fais tuer. [rire] Ott. J’aime leurs vins. Je vais aussi de plus en plus vers le bio. Faut arrêter de balancer des saloperies dans les raisins !