Nice-Matin (Cannes)

Une Promenade à Grasse avec Joaquin Montesinos

Pour son premier livre de photograph­ies en tant qu’éditeur, Joaquin Montesinos, Grassois d’adoption, s’est entouré de femmes. Il y propose une balade dans le centre historique

- CLAIRE CAMARASA ccamarasa@nicematn.fr

Aucun détail de la capitale mondiale du parfum n’échappe à Joachin Montesinos. Toujours l’appareil en main, il immortalis­e chaque ruelle entre ombre et lumière, chaque fontaine, chaque façade colorée, chaque escalier en colimaçon. Sa ville, il la connaît et il l’aime. Il partage très souvent sa passion sur les réseaux sociaux où il publie ses clichés et demande à chacun de deviner l’endroit où ils ont été pris. Son livre, Une promenade à Grasse, il l’a construit sur cette idée. Celle d’une balade dans les rues du centre historique pour retrouver les photograph­ies qu’il a réalisées. Et à la fin du livre, un plan illustré et un sommaire indiquent les lieux où chaque image a été prise.

Joaquin et ses drôles de dames

Pour mener à bien ce projet, il a fait appel à quatre femmes pour des missions bien précises. « Rafaëla Capraruolo et Laurence Fanuel ont écrit les textes en face des photos, Monica Cieplinska s’est chargée du graphisme et Catherine Séguy m’a aidé pour tout ce qui concerne la mise en page, indique Joaquin Montesinos. L’idée était de montrer Grasse comme les gens ne la voient pas. » Quatre femmes qui évoluent dans des univers différents mais que le photograph­e a su rassembler avec son projet. « J’ai rencontré Rafaëla à la librairie Expression lorsque je réalisais des portraits de lecteurs, se souvient-il. C’est là que nous avons parlé des textes dont j’aurai besoin pour mon livre. » Écrivain et présidente de l’associatio­n l’Alliance française de Grasse, Rafaëla Capraruolo n’a pas hésité. « Joaquin met en scène un Grasse pittoresqu­e », confiet-elle. Et cela l’a inspiré, tout comme Laurence Fanuel que Joaquin a rencontré lorsqu’elle a installé son atelier rue de l’oratoire. « Tout est lié, constate Laurence Fanuel qui est parfumeur, peintre et plasticien­ne multimédia. L’écriture, la photograph­ie et le parfum. Dans les photograph­ies de Joaquin, on sent des odeurs. » Monica Cieplinska a occupé pendant quelque temps un atelier rue de l’oratoire. Elle est désormais installée place de la Poissonner­ie. Tous les deux se saluaient, en voisins, mais sans se connaître. « Et un jour, Joaquin m’a demandé de faire une carte pour son livre », raconte-telle. Quant à Catherine Séguy, qui tient la papeterie du Cours, elle avait déjà monté un projet avec le photograph­e, il y a deux ans et c’est naturellem­ent qu’il est venu vers elle pour la mise en page. Une fois sa belle équipe composée, il ne lui restait plus qu’à organiser son ouvrage. « Les femmes ont une sensibilit­é pour les photograph­ies que les hommes n’ont pas », constate Joaquin Montesinos. Mais ça a quand même été un gros casse-tête pour placer les textes en face des photos. » Le livre, d’une centaine de pages, est disponible (entre autres) à la librairie Expression de Châteauneu­f, chez Arts et Livres au Plan et à Mouans-Sartoux, à la papeterie du Cours ou encore chez Venturini.

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(Photo Cl. C. ) Monika Cieplinska, Catherine Séguy, Laurence Fanuel et Rafaëla Capraruolo (de gauche à droite) ont toutes les quatre collaboré au livre de Joaquin Montesinos.

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