Nice-Matin (Cannes)

Marina Kaye: «Ma froideur c’est juste une protection»

- Comment se passe cette tournée d’été ? Pas de Vole de Céline Dion ? L’accueil de ce deuxième opus a-t-il été à la hauteur de vos espérances ? Avec votre chant anglais, vous avez une carrure internatio­nale. Visez-vous ces marchés ? Quels rapports avez-vous

La vingtaine rayonnante, la Marseillai­se sera l’une des têtes d’affiche des Aoûtiennes au stade Deferrari de Bandol ce 9 août. Intercepté­e en marge de son show à Sainte-Maxime, elle se réjouit déjà d’un voisinage bandolais qui comptera également Mc Solaar, BB Brunes ou 2 Many DJ’s... C’est un rythme qui me convient bien avec des dates plus espacées. Entre les deux, je vais en studio. Le plus souvent à Londres. Donc au final j’utilise ma voix tout le temps.

Comment s’articule votre concert ? C’est un mélange des deux albums, une reprise de Bruno Mars, Just The Way You Are, et l’un de mes deux duos avec Soprano, Vivre, qui apparaît sur mon second album Explicit. Non c’est pas trop un titre pour festival. Je fais Something en pianovoix parce que c’est mon single, mais sinon j’essaie d’éviter les titres trop calmes pour pas casser l’ambiance (rire). Honnêtemen­t je n’espérais rien de spécial sur cet album. Je voyais tout le mouvement musiques urbaines qui explosait et je ne m’attendais pas du tout au même impact que le premier. Mais au final je n’ai reçu que du positif et ce qu’il est devenu sur scène est vraiment bien. Euh... C’est pas l’obsession mais je sais effectivem­ent chanter en anglais, j’écris et je parle dans la langue, je traîne avec des gens anglo-saxons. Donc si ça se passe et que des opportunit­és s’ouvrent à moi, je le ferai. Après ce sont des marchés très compliqués... Il y a beaucoup de monde sur la liste. Moi je fais ce que je ressens, pas ce qui est à la mode pour parvenir à ça. En juillet , vous faisiez la première partie de  Seconds To Mars à Cannes. Un rapprochem­ent avec Jared Leto ? Pas à ce moment-là. En revanche, nous avons fait un duo sur leur titre Dangerous Night durant leur concert à Bercy en mars dernier. Là on a passé quelques minutes en loges ensemble, mais rien de très fou... Nous n’évoluons pas vraiment dans les mêmes styles pour une vraie collaborat­ion, mais bon, ça fait déjà deux fois que l’on se croise alors on verra ! Non je suis très extérieure à tout ça. Je ne vais jamais dans les soirées... Je viens, je fais mon truc et je m’en vais. Du coup je n’ai pas vraiment de rapports avec ce monde-là. Les talkshows, exercice obligatoir­e ou en refusez-vous certains ? Et vos rapports avec les médias. Se sont-ils apaisés aujourd’hui ? Euh ouais... Le métier des médias c’est de faire des gros titres et moi j’ai toujours été quelqu’un d’hyper honnête, je sais pas mentir. C’est pas dans mon tempéramen­t. Alors voilà, je dis tout haut ce que les autres pensent tout bas et ça dérange la plupart du temps (sourire). Mon dieu ! (rire) J’espère réaliser des albums à chaque fois meilleurs que le précédent. En tout cas, celui que je suis en train de préparer en ce moment en studio est un bon cran au-dessus de ce que j’ai fait jusqu’à présent. Karaté ou yoga? Karaté. Même si j’ai dû arrêter. Je suis dégoûtée. Ça me manque beaucoup.

Tongs ou tiags ? Tiags c’est quoi ??? Santiags... Hou la, non. Tongs ! Marseille quand même. Je n’y vis plus puisque je suis à Paris à présent, mais j’y garde des attaches. Anglais. Ce sera la langue de mon troisième album qui doit sortir en .

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(Photo Luc Boutria) La chanteuse en pause dans les jardins du Chardon Bleu de Sainte-Maxime.

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