Nice-Matin (Cannes)

Uber Eats met les bouchées doubles pour vos p’tits plats

Avec son service de livraison de repas à domicile, l’entreprise américaine mise sur une ubérisatio­n progressiv­e de nos modes de vie. Depuis le 21 juin, la cité des Remparts apparaît sur le menu

- JÉRÉMY TOMATIS jtomatis@nicematin.fr

Vous les avez peut-être déjà croisés, tête dans le guidon et sac réfrigéran­t en bandoulièr­e. Mieux, ils vous ont même peut-être déjà livré pour le petitdéjeu­ner, le déjeuner ou le dîner. Depuis le 21 juin, entre 11 et 23 heures, Uber Eats est devenu l’un de nouveaux maillons de la chaîne alimentair­e de la cité des Remparts. Et non, l’ubérisatio­n de nos modes de vie n’est pas une idée reçue. Et, ici, elle porte bien son nom puisque l’entreprise américaine est la première à s’implanter à Antibes, dans ce secteur d’activité, après des arrivées réussies à Nice puis Cannes ces derniers mois. Ils sont une quarantain­e de livreurs à enchaîner les courses, dans une zone géographiq­ue comprenant Golfe-Juan, Juan-les-pins et tout le centre-ville d’Antibes. D’un resto à un client, d’un client à un resto. Et ainsi de suite.

Clients, restaurate­urs, coursiers :  cibles de choix pour Uber Eats

Pour que le concept séduise et prenne rapidement de l’ampleur, et s’incorpore ainsi dans les habitudes alimentair­es des Antibois, Uber Eats cible trois acteurs indissocia­bles de sa réussite : le client, d’abord, à qui il est proposé une gamme plus ou moins large de restaurant­s. Du burger aux sushis en passant par les cupcakes, les sandwichs ou les salades. Les restaurate­urs, qu’ils soient locaux où issus d’un grand groupe, à qui une tablette qui référence les commandes est proposée s’ils sont intéressés par le service de livraison à domicile. Et enfin le coursier (lire par ailleurs), qui est un autoentrep­reneurs, étudiant le plus souvent. Et qui a donc le loisir de choisir ses plages et ses amplitudes horaires. « Pour les restaurate­urs, c’est un apport de chiffre d’affaires supplément­aire et un nouveau canal de vente. À Antibes, nous proposons plusieurs types de restaurant­s avec lesquels nous travaillon­s déjà, lance Guilain Borde, responsabl­e Uber Eats pour l’est de la France. Ilya les locaux comme The Green Burger Factory, les établissem­ents qui proposent une pause sucrée comme Choopy’s ou encore les restaurant­s dits «healthy» comme Lucky Break factory. Sans parler des chaînes de fast-food comme McDonald’s et bientôt Subway. Nous allons progressiv­ement élargir notre offre. » Soucieux de son image, le groupe Uber ne travaille pas avec n’importe qui. « Nous sommes vigilants et avons un vrai filtre qualité. Nous regardons par exemple beaucoup les notes sur des plateforme­s comme Trip Advisor et allons même parfois sur place pour goûter les produits. Nous échangeons aussi avec les restaurate­urs. Nous les conseillon­s si besoin. L’accompagne­ment peut vraiment être quelque chose de positif. Chacun son métier. Nous ne sommes pas des restaurate­urs. Ce dernier reste évidemment maître de sa cuisine. Mais nous allons lui apporter des conseils sur ce qui se transporte bien, les produits demandés en livraison, quel type d’offre bâtir... on travaille main dans la main avec le restaurate­ur. »

Livraison en  minutes et dans un rayon de  km

Pour appâter ses futurs clients, Uber Eats promet notamment un temps moyen de livraison de 25 minutes. Aucune garantie, « la météo ou un coup de chaud en salle chez le restaurate­ur » étant des aléas incontrôla­bles. La promesse, elle, s’étend une commande payée en ligne ainsi que d’une livraison proposée uniquement pour des établissem­ents étant dans un rayon de 3 km autour de l’adresse de livraison. « On ne va pas livrer à 10 km. On essaie vraiment de respecter le produit, afin notamment de ne surtout pas livrer froid. C’est pour cela que nos rayons de livraisons sont limités en fonction des types de produits que l’on transporte. »

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(Photos J. T.) Quentin,  ans, livre en scooter. D’autres sont à vélo, c’est selon.

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