Nice-Matin (Cannes)

«Ce baptême a fait un bruit d’enfer! » LE PILON

- M.-C.A mabalain@nicematin.fr

C’est, en principe, un moment de joie et de communion. Quoi de plus pacifique qu’un baptême ? Sauf que la fête qui a suivi la consécrati­on de l’entrée d’un enfant dans la communauté catholique, dimanche dernier, a viré à la prise de becs. À l’échange, parfois musclé, de noms d’oiseaux pas du tout du paradis, ceux-là ! Que s’est-il passé ? Nous sommes dans le Vieil-Antibes. Il est midi. La famille du petit baptisé et ses invités investisse­nt les locaux situés dans l’avenue Clemenceau et qui appartienn­ent à la paroisse Saint-Armentaire. La salle qui abrite, durant l’année, les activités de l’associatio­n de Patronage de Bon Port, garderie et aide aux devoirs, ainsi que des kermesses, le marché de Noël, etc ; donne également sur une cour intérieure. Le lieu accueille également des baptêmes. Sauf que la cour fait caisse de résonance et que les fenêtres des appartemen­ts juste au dessus sont grandes ouvertes, forte chaleur oblige. Aux premières loges, Madeleine (1). La septuagéna­ire explique : « Ils faisaient de plus en plus de bruit, sans se soucier des voisins ! Des cris, de la musique. Ils faisaient la danse de la chenille en hurlant. Ce baptême a fait un bruit d’enfer ! Cela a duré jusqu’au moins 18 heures. » La dame est malade. Cherche à se reposer. Dans l’immeuble, une jeune femme perd patience. « C’est ma fille. Son fils, mon petit-fils, donc, a 8 ans et il était énervé à cause de la chaleur et du bruit. Leur appartemen­t est situé au premier étage, juste au-dessus de la cour. Ma fille a demandé par la fenêtre aux gens de faire moins de bruit. Elle a été insultée ! Quelqu’un lui a dit de descendre et qu’elle allait voir ce qu’elle allait voir ! Ma fille voulait y aller. Elle était en colère. Je lui ai dit non. Que moi, en descendant prendre un café, dans la rue, comme d’habitude j’irais voir ces personnes pour leur demander de faire moins de bruit. »

Des pétards jetés dans la cour ?

La dame est reçue courtoisem­ent par une jeune femme qui s’excuse. « Cette personne s’est présentée comme la directrice du patronage. Elle était très correcte mais un homme m’a prise à partie en disant que j’avais jeté des pétards dans la cour ! C’est faux ! Tout ce qu’on veut c’est que cela ne recommence plus. Il faut un peu de tenue, non ? Surtout pour un baptême. » Contacté, le père Paul Chalard, curé de la paroisse, souligne que « cet espace n’est pas régulièrem­ent loué pour des baptêmes. Nous rendons service dans certains cas. Il n’y a pas vocation pour la paroisse à louer des lieux. Les personnes qui utilisent la salle font alors un don qui contribue à l’entretien des lieux ». Il confesse toutefois avoir, lui aussi, entendu du bruit. « Mon logement est à côté de la salle, côté avenue Clemenceau. Je regrette de ne pas avoir été contacté directemen­t par les personnes qui se plaignent ». Interrogée par le père Chalard, la famille du baptisé assure avoir reçu une bouteille d’eau et des pétards jetés depuis les fenêtres ! Ce qui aurait mis le feu aux poudres ? Il y a quelques années, avant l’arrivée du père Chalard, un poste de télévision avait été jeté dans la courette ! La police avait été appelée. Heureuseme­nt, on n’en est pas arrivé là, dimanche dernier. C’est sûr, ça doit faire bizarre… Les forces de l’ordre ont été alertées hier matin pour une découverte peu banale. En effectuant du rangement dans la cave de la maison familiale, un Antibois a eu droit à une sacrée surprise. Dans le sous-sol : deux grenades datant de la Seconde guerre mondiale. Bien évidemment, aucun incident n’a pris place après la mise au jour de ces explosifs.

Petites pannes de courant…

Contrairem­ent à ce qu’on aurait pu croire, les pannes de courant survenues hier ne sont pas dues aux intempérie­s. D’abord, dans la matinée, un câble a été touché par les employés d’une entreprise. Fort heureuseme­nt, aucun blessé n’est à déplorer dans cet incident. Mais plusieurs clients d’Enedis ont dû attendre avant de pouvoir profiter de l’électricit­é dans le secteur du centre-ville. Tout comme du côté de la Fontonne en début d’après-midi.

Il perd le contrôle de son véhicule

Pas de blessé. Et tant mieux. Il n’est pas encore 6 heures, hier, lorsque les policiers nationaux arrivent sur le boulevard Wilson. La chaussée vient d’être le théâtre d’un accident. Un véhicule aurait ainsi percuté deux voitures stationnée­s avant de finir sa course dans une troisième. Le conducteur a été conduit au poste pour réaliser un contrôle d’alcoolémie.

Dangereux records

Si nous avons tous encore en mémoire le dramatique accident mortel de lundi, les comporteme­nts ne semblent pas tous miser sur la prudence… Preuve en est avec le contrôle de vitesse aux abords de La Siesta dans une zone limitée à 70 km/h. Y ont été relevés des véhicules roulant à 135 km/h, 140km/h ou encore 156 km/h !

Antibes :

marché provençal et Pont-Dulys, jusqu’à  heures. Promenade du Soleil à Juan et Pré-desPêcheur­s, à partrir de  heures, (artisanat, art, bijoux).

Valbonne :

place de l’Église, jusqu’à  h .

Vallauris :

places Berger et Isnard, jusqu’à  h . Vieux-port, de hàh.Théâtre de la mer, artisanat, art, cadeaux, souvenirs, jusqu’à minuit.

Antibes : Vallauris :

Place PaulIsnard, de  à  h . Vieux-port, de  h  à  h . Théâtre de la mer, artisanat, art, cadeaux, souvenirs, jusqu’à minuit.

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marché provençal, place AmiralBarn­aud, jusqu’à  heures. Les Semboules, jusqu’à  heures. Promenade du Soleil à Juan et Prédes-Pêcheurs, à parir de  heures, (artisanat, art, bijoux).

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