Nice-Matin (Cannes)

Virus West Nile : trois personnes infectées

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Selon l’Agence régionale de santé ProvenceAl­pes-Côte d’Azur, trois personnes infectées par le virus West Nile (« virus du Nil Occidental ») ont été diagnostiq­uées à Nice. Un autre individu avait été également contaminé en octobre dernier. Les trois personnes sont aujourd’hui guéries et en bonne santé, mais témoignent d’une probable circulatio­n du virus dans le départemen­t. La circulatio­n du virus West Nile est actuelleme­nt suivie en France par un triple dispositif de surveillan­ce chez les humains, les chevaux et les oiseaux. D’après le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), entre le 27 juillet et le 2 août 2018, 55 cas humains ont été signalés en Italie, en Grèce, en Hongrie et en Roumanie.

Qu’est-ce que la fièvre West Nile ?

L’Agence régionale de santé appelle à la vigilance des profession­nels et des établissem­ents de santé pour signaler tout nouveau cas suspect. Des mesures supplément­aires de sécurisati­on des dons de sang et des prélèvemen­ts d’organes des habitants des Alpes-Maritimes ont aussi temporaire­ment été mises en oeuvre. Le virus du Nil occidental (qui appartient à la même famille que la dengue, le zika ou encore la fièvre jaune) est transmis par des moustiques, eux-mêmes contaminés par des oiseaux. L’homme (comme le cheval) en est « un hôte accidentel » qui ne peut transmettr­e la maladie à son tour, rassure l’ARS. Qui précise : « Dans la plupart des cas, l’infection humaine au virus West Nile ne présente aucun symptôme. Dans certains cas, elle se manifeste par un syndrome pseudo-grippal (fièvre, douleurs, maux de tête). Plus rarement, elle peut provoquer des complicati­ons neurologiq­ues. » Des mesures ont été prises par les pouvoirs publics dans le départemen­t, notamment la recherche d’autres cas dans les établissem­ents de santé ainsi que des contrôles et des restrictio­ns concernant les collectes de sang et les prélèvemen­ts d’organes.

Appel à s’équiper contre les piqûres

L’ARS appelle également les habitants des Alpes-Maritimes à se protéger contre les piqûres de moustiques. Et pour cela, l’organisme recommande d’utiliser des diffuseurs électrique­s (à l’intérieur des habitation­s), des serpentins insecticid­es (en extérieur uniquement) ou un répulsif cutané sur les zones de peau découverte­s (après conseils d’un pharmacien). À Nice, le maire Christian Estrosi, se veut rassurant, en rappelant que la Ville mène des actions tout du long de l’année : « un travail préventif pour protéger les Niçois contre les vecteurs d’épidémies ».

« J’ai demandé à mes services de redoubler de vigilance et de porter une attention accrue aux cas de proliférat­ion de moustiques qui nous seraient signalés », a-t-il déclaré.

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(DR) Des geste simples existent pour se protéger des moustiques.

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