Richard Galy, « l’homme biscuit »
L’édile s’est prêté au jeu de notre rubrique, qui consiste à mieux connaître sa personnalité au travers des objets et de la décoration qui ornent son principal lieu de travail, côté intime...
Finalement, Richard Galy est un peu à l’image de ces biscuits, qu’il aime à grignoter toute la journée. Aspect dur (croquant?) d’extérieur, mais moelleux (tendre?) à l’intérieur. «Je suis rigoureux, pas rigoriste», résume l’intéressé. Un bureau avec vue sur pinède, d’aspect plutôt clinique. Comme dans le cabinet médical du Docteur Galy, où le maire continue d’oeuvrer cinq jours par semaine. Pour remédier aux maux de la commune, des tons sobres. Pas une feuille (d’ordonnance) qui dépasse, ni d’objets superflus (c’est-à-dire inutile). Juste une toile de Pomek, en écho provisoire aux jeans sculpturaux exposés dans le village. «Mon bureau, il n’y a rien dessus! Sinon, ça veut dire que je n’ai pas fait mon travail…» Une grande table de verre, autour de laquelle on prend naturellement place. Où se pose uniquement notre reflet. « J’aime le verre pour sa transparence, son esprit léger. C’est moins empesé et plus accueillant qu’un bureau en bois qui surplombe le visiteur, et ça incite chevilles et têtes à dégonfler, sourit Richard Galy. Elle me permet d’asseoir dix personnes pour travailler, au même niveau que moi.» Reste les objets cachés. Et puis ce cadre au-dessus de sa tête, comme une auréole: Grégory Galy, son fils, qui accueille Barak Obama dans l’un de ses restaurants, à l’orée d’une campagne présidentielle aux States. «Je suis très famille», revendique fièrement Richard. Coeur de lion?