L’énigme du jeudi
La réponse de la semaine dernière:
Tous les jeudis, retrouvez une nouvelle énigme. Et sa réponse, la semaine suivante. L’idée est toujours de reconnaître, à travers la photo d’un détail, le lieu patrimonial de Grasse dont il est issu. À vous de jouer pour le seul plaisir de participer…
La question de la semaine :
La fontaine de l’avenue du -Novembre La plupart des fontaines de la ville datent du XIXe siècle. Un décret impérial de l’époque incite la municipalité à ériger divers points d’eau au fil des rues et des faubourgs. Il s’agit de fournir aux habitants, un moyen pratique de s’approvisionner en eau, d’où ce grand nombre de fontaines et de lavoirs que l’on découvre encore de nos jours. Au fil du réaménagement des quartiers, plusieurs de ces éléments patrimoniaux ont été déplacés. C’est le cas de la fontaine adossée de l’avenue du onze novembre, sise à proximité du Jeu de Boules. Construite en , elle offre une large vasque, assez basse pour servir d’abreuvoir, surmontée par un muret en pierres de taille finement jointoyées. Un fronton orné d’une coquille saint-jacques entourée de motifs enroulés surmonte l’édifice. L’eau s’écoule par deux becs en cuivre. Les barres porte-cruches ont depuis disparu. Le décor du monument s’apparente à celui des fontaines du boulevard Victor-Hugo.
La modénature parfois recherchée des façades de la ville fournit nombre d’informations sur les occupants des maisons. Avoir «pignon sur rue», demeure l’adage de nombreux personnages, clercs ou laïcs. Du Moyen-Âge au début du siècle dernier, les frontons, pignons et autres linteaux ont fait office de marqueurs sociaux. Cette sculpture orne le faîtage d’une résidence qui du siècle de Saint-Louis à celui des Lumières, a abrité quarante-sept locataires successifs.