De quoi vous couper le souffle !
Chaque semaine, NiceMatin s’empare des casemates au boulevard d’Aguillon. Peintres, sculpteurs, céramistes ou encore maître verriers, l’été arrive... et avec du style ! Retour sur la vingtaine d’artistes présents.
Sur la promenade des arts, un feu illumine la galerie. Didier Saba, maître verrier, redonne de la couleur au transparent. Des étoiles de mer, des porte-clés ou quelques verres en tout genre… Bienvenue dans la casemate du « tout est possible ». Formateur, l’artiste accueille tous les ans des apprentis pour continuer de faire vivre l’artisanat traditionnel. La transmission du savoir n’est pas anodine pour l’artiste. D’un grand-père et d’un père verrier, le souffleur a lui-même hérité de la passion de ses aînés. Pour les nuits du feu, il a d’ailleurs convié le collectif Rajac ou encore Christian Cottard pour une collaboration artistique unique. Comme lui.
C’était important pour vous de récupérer l’héritage de vos aînées ?
Oui, complètement. On m’a transmis ce savoir et je le transmets désormais, c’est très important. Je suis maître d’apprentissage depuis plus de ans. On ne se cache pas devant eux, le métier ne s’apprend pas, il se vole.
C’est donc aussi un moyen de s’inspirer de chacun ?
On s’inspire tous dans le verre. Celui qui me dit qu’il a inventé quelque chose dans le métier est un menteur. Tout a quasiment été fait. La création, ça concerne surtout le travail des couleurs.
Avez-vous une signature ?
Ma signature, c’est surtout ce qui fait partie du flacon. Le côté baroque et ma façon de travailler la couleur, un peu différente des autres. Mais on utilise tous les mêmes techniques de base. L’esthétique vient toujours après.