À travers l’Hexagone
Booba et Kaaris sauront jeudi s’ils restent en prison
Maintien en détention provisoire ou placement sous contrôle judiciaire ? La cour d’appel de Paris a mis hier sa décision en délibéré, et donnera donc jeudi sa décision sur le sort des rappeurs Booba et Kaaris, incarcérés depuis trois semaines, avant leur procès en septembre pour leur bagarre à Orly. Ces deux figures du rap français, ainsi que huit de leurs proches ayant participé à la rixe le er août, contestaient hier leur placement en détention provisoire, décidé par le tribunal de Créteil (Val-deMarne), où ils seront jugés le septembre.
Les pâturages des Hautes-Alpes touchés par l’anthrax
Plus de animaux morts dans exploitations, bovins, ovins ou équidés: le département des HautesAlpes est confronté depuis le mois de juin à la plus importante épidémie animale de fièvre charbonneuse, ou anthrax en anglais, survenue en France depuis près de ans. Transmise par des spores pouvant rester inactives pendant des dizaines d’années dans le sol, cette maladie est transmissible à l’homme et potentiellement mortelle. Les premiers cas chez l’animal ont été observés à Montgardin, à une quinzaine de kilomètres à l’est de Gap, où six vaches ont été retrouvées mortes le juin. En deux mois, la maladie s’est étendue à communes, sur lesquelles les autorités sanitaires recensent foyers distincts.
Plus de tonnes de contrefaçons saisies à Gennevilliers
Cinq tonnes de contrefaçons de la marque Lacoste ont été saisies le juillet à Gennevilliers (Hautsde-Seine) à bord d’une camionnette, a annoncé hier le ministère de l’Action et des comptes publics. Au total, articles de marques différentes ont été saisis : montres de luxe, tee-shirts, sacs à main, lunettes, foulards, colliers, baskets, articles de maroquinerie, maillots de football, ainsi que étiquettes de la marque Lacoste. En , la douane a saisi , millions de contrefaçons.
Les associations de harkis pas satisfaites du rapport sur le sujet
La proposition du rapport sur les harkis (nos éditions d’hier) de créer un « fonds de réparation et de solidarité » doté de millions d’euros est d’ores et déjà jugé « inacceptable » par les associations, qui demandent de leur côté entre et milliards d’euros. « Nous ne voulons pas d’aides sociales. Ce sont des mesurettes », selon un représentant du Comité national de liaison des harkis (CNLH). « Nous demandons une loi de reconnaissance mais elle nous est refusée pour ne pas envenimer les relations diplomatiques entre l’Algérie et la France. »