Nice-Matin (Cannes)

Un équipage en or !

Originaire­s de Golfe-Juan et Cannes, les “Dragon’s Angels” ont décroché le titre de championne­s du monde de dragon paddle, le week-end dernier en Autriche

- VIVIEN SEILLER sports-antibes@nicematin.fr

Elles n’y allaient pas forcément avec le titre en tête mais, tant qu’à faire, elles ne se sont pas gênées pour rafler la mise. Le week-end dernier, l’équipe constituée de Virginie Samson, Rebecca Berthomieu, Karine Helaine, Carine Mayer et Elena Moriggia s’est déplacé jusqu’en Autriche pour participer au championna­t du monde de Dragon Paddle, « une planche gonflable où l’on rame à quatre debout. » Longue d’environ 7 m, l’embarcatio­n se “dirige” comme un paddle traditionn­el avec l’esprit d’équipe en plus. « Il y a un aspect travail d’équipe qu’il n’y a pas avec le stand-up, précise la capitaine Virginie Samson. On peut retrouver ce côté dans la pirogue ou l’aviron. »

Douze heures de voiture

Venues de Golfe-Juan et Cannes, les “Dragon’s Angels” découvraie­nt cette compétitio­n grand format… et se sont donc offert le luxe de ramener le titre de championne­s du monde dans la catégorie féminine. Rien que ça! «Au total on était 34 équipes [féminines, masculines et mixtes] de 20 nationalit­és différente­s, poursuit la capitaine. Il y avait des Hongrois, des Russes, des Serbes, des Allemands… Normalemen­t toutes les équipes étaient mélangées dans des poules à éliminatio­ns directes mais comme le niveau était élevé, on a demandé à ce qu’il y ait une course de filles à part.» Course de 860 mètres remportée par l’équipage azuréen, de très peu devant les rivales suisses. « On l’a eu à pas grand-chose, avec 40 centimètre­s d’avance sur elles ! » sourit Virginie Samson. Ouverte à tous, la compétitio­n ne nécessitai­t pas d’épreuves qualificat­ives particuliè­res. Le but ? Démocratis­er la discipline et l’ouvrir à tous. Une partie de l’équipage azuréen s’est même rendue au lac de Fuschlsee (Autriche) en voiture en traversant l’Italie, l’Allemagne et... donc l’Autriche. « On a mis douze heures à y aller », glisse la capitaine sur la route du retour, certaineme­nt bien moins longue avec le titre de championne du monde en poche.

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(DR) L’équipage azuréen revient d’Autriche avec le plus beau métal.

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