Le Département baisse les impôts
La directrice du service de Petite-Enfance dresse le bilan d’une initiative originale qui a amené quelque 70 à 80 « grands » de 2/3 ans inscrits dans les 12 structures municipales à découvrir les professionnels et commerçants de leurs quartiers. Parfois, les enfants, accompagnés des adultes, se sont rendus sur leurs lieux de travail, ajoutant une dimension supplémentaire à la découverte. Sandrine Drogoul estime l’expérience très positive, aussi bien sur le plan pédagogique que sur le plan de la dynamique interne, et elle compte la renouveler cette année avec une nouvelle génération. Elle nous en dit plus sur ce joli projet. Vous avez multiplié les interactions avec des professionnels volontaires en crèches ou à l’extérieur, et vous y avez ajouté les propositions de parents professionnels. Pourquoi cette initiative ? On s’est aperçu qu’il y avait un gisement d’intervenants à proximité, dans les quartiers, tout à fait volontaires pour partager leurs savoir-faire avec les enfants. L’intérêt est aussi que, comme nous n’avons pas à attendre la validation d’un budget, on met en mouvement la spontanéité des initiatives et des réponses. On nous propose une chose et on dit «on y va».
Quelques exemples des rencontres?
D’abord, on a reçu un accueil intéressant et surprenant des commerçants. Beaucoup ont répondu favorablement à nos demandes. On a eu le guitariste Nicolas Marfeuille à la crèche des Lauriers, la réflexologue Virginie Gigliotti au Réseau d’Assistantes Maternelles, la crèche Villa Gentil s’est déplacée chez le luthier, rue St-Sauveur, et la crèche des Mimosas s’est rendue chez le toiletteur « Beauté Canine », rue Buffon…
Qu’est-ce que cela apporte au développement du jeune enfant ?
Les enfants travaillent un ensemble de compétences ayant trait à la socialisation, ce qui les prépare à l’entrée à l’école : le langage, l’échange, la communication, l’autonomie… Ils ont été amenés à poser des questions. À ans, ils et elles ont envie de parler et de découvrir. Les situations nouvelles développent leurs capacités d’adaptation et je souhaite reproduire cette démarche avec d’autres commerçants et professionnels cette année.