Nice-Matin (Cannes)

Plus   visiteurs et  auteurs attendus

- L. L.

Près de   visiteurs attendus, sur quelque  mètres d’espace d’exposition. Trois jours durant,la petite localité de la vallée grassoise vibrera au rythme des rencontres entre le public et les  exposants (éditeurs et libraires) et les  auteurs attendus. Parmi lesquels l’ancienne ministre de la Culture et de la communicat­ion Aurélie Filippetti, (Les idéaux, chez Fayard), la secrétaire d’Etat chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa (Laïcité point, chez Yris), le bouillonna­nt Daniel Picouly, pour la première fois présent au festival pour évoquer Quatre-vingt-dix-secondes, sa dernière publicatio­n chez Albin Michel, ou encore Bernard Werber, qui ouvrira à tous sa Boîte de pandore (Albin Michel). Ou encore Adélaïde Bon, qui par le prisme de sa Petite fille sur la banquise, (livre qui évoque son drame vécu à l’âge de neuf ans) sensibilis­era à nouveau le public au problème du viol sur des personnes mineures. Un crime qui selon des statistiqu­es européenne­s concerne près d’un enfant sur cinq. Côté jeunesse, justement, près de  élèves, de la maternelle au lycée, seront accueillis au festival, où l’espace qui leur est dédié fusionne désormais avec celui de la littératur­e et des Beaux livres. Pour de jolies passerelle­s intergénér­ationnelle­s. Au coeur des débats, on retrouvera la thématique environnem­entale cette année encore, (Cli- mat: sommes-nous déjà dans la tragédie?) des mi- (DR) grants (Méditerran­ée, quels chemins pour l’hospitalit­é) des droits des femmes (Du MLF aux Femen et #Metoo,  ans de lutte pour la libération des femmes ? )oude l’éducation (C’est quoi être un bon parent ou Apprendre à penser, la philosophi­e à l’école). Côté cinéma,  films seront projetés au cinéma la Strada, en présence de cinq réalisateu­rs, parmi lesquels Didier Van Cauwelaert, qui présentera J’ai perdu Albert (avec Julie Ferrier et Stéphane Plaza) adapté de son livre éponyme. Mention spéciale aussi pour le film d’Eva Husson, Les filles du soleil ,dontla projection sera suivie d’un débat avec l’acteur Zîrek, réfugié kurde. Depuis trois ans, à présent, plusieurs théâtres majeurs de la région, comme Anthéa, le Théâtre de Grasse, le TNN ou la Scène , sont devenus des partenaire­s à part entière du festival de Mouans-Sartoux. Ce qui permettra au public de vivre cette année encore de belles séquences, notamment avec les jeunes comédiens de l’ERACM et du collège la Chênaie, par le prisme de leur lecture La mort de Danton, samedi  octobre dans le parc du château. Car c’est aussi cela, le festival : non content d’être un bouillon de culture, il est aussi un terrain d’expériment­ation pour de jeunes talents en plein devenir. Tels que les étudiants en journalism­e de l’IUT de Cannes, qui rendent compte sur place de l’événement via leur propre publicatio­n et émissions de radio et télé. Côté rue, un marching-band, un défilé assorti d’un concours cosplay, une fanfare et une batucada, notamment, créeront l’animation. Et des spectacles jeunesse, enfin, tels que Blanche page et encre noire, raviront les plus jeunes participan­ts de ce festival résolument populaire.

31e Festival du livre de Mouans-Sartoux. Vendredi 5, samedi 6 et dimanche 7 octobre, de 10h à 19h. Entrée : 4 € pour les 3 jours (sur présentati­on du ticket) gratuit pour les moins de 18 ans. Tarif cinéma : 5,30 € . En train : www.ter.sncf.com/paca En bus ligne d’Azur n°600 du départemen­t, Palm bus B, Ligne Sillage pour le pays de Grasse. Covoiturag­e www;idvroom.com Retrouvez tous les détails du festival sur www.lefestival­dulivre.fr

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De g. à dr. et de haut en bas: Aurélie Filippetti, Daniel Picouly, Bernard Werber et Adélaïde Bon.

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