FOOTBALL « Pas perdre le rythme »
Les Niçois se sont imposés 2-0 hier lors d’une opposition face à Albissola (D3 italienne). L’occasion pour Patrick Vieira de maintenir la bonne dynamique de son groupe
Au centre d’entraînement, Nice a battu Albissola 2-0 (2-0). Buts : Makengo (16’), Sacko (40’).
OGC Nice : A l’heure de jeu :
Appliqués, les Niçois ont battu facilement Albissola - qui a parfaitement rempli son rôle de sparring-partner. L’occasion pour Patrick Vieira de faire travailler son groupe sur plusieurs aspects tactiques. L’entraîneur du Gym s’est montré satisfait du jeu proposé.
Quels ont été les axes de travail cette semaine ?
Il était important de garder l’état d’esprit et les bonnes choses qu’on a pu voir à Lyon. On a travaillé plusieurs systèmes à l’entraînement. Nous en avons deux sur lesquels nous pouvons nous appuyer.
Comme lors de cette opposition ?
Oui. Il y avait plusieurs joueurs qui n’étaient pas à leur position. On a essayé de jouer à cinq, en mettant Racine (Coly) sur un côté, puis dans l’axe. Pareil pour Rémi (Walter), ou Makengo qui a évolué plus haut au début. Mais le plus important aujourd’hui, c’était de ne pas perdre le rythme des matches et de donner du temps de jeu à certains. Depuis le début, nous travaillons des choses que les joueurs n’avaient peut-être pas l’habitude de travailler.
Pourquoi faire évoluer des joueurs à des postes différents ?
Pour les faire progresser sur des aspects précis. Car ça les oblige à faire des efforts différents. On met à contribution leur intelligence tactique. Par exemple, Makengo a joué en deuxième attaquant. Sa percussion balle au pied est intéressante, il a une bonne frappe. Je voulais voir comment il pouvait se comporter plus haut. Après, quand il est redescendu au milieu, ça a semblé plus facile pour lui balle au pied. Peut-être que pour développer certains aspects de son jeu, il faut le sortir de sa zone de confort. Comme Rémi Walter, qui a l’intelligence de s’adapter à beaucoup de situations.
Vous êtes satisfait ?
Oui. C’est un groupe qui travaille bien. On peut leur reprocher parfois certaines choses, mais au niveau de la concentration, de ce que je demande, de l’investissement, aujourd’hui, il n’y a rien à redire. Sur le plan comptable en championnat, on n’était pas là où on aurait voulu être. Mais il y a plein de choses encourageantes pour la suite. C’est un réel plaisir de travailler avec eux.
Votre victoire à Lyon a fait du bien...
Clairement. Surtout au moral. On a été récompensé à Lyon du fonds de jeu proposé sur le début de saison. Les joueurs le méritaient. On a manqué de réussite à domicile. Cette fois, à Lyon, elle était de notre côté.
Parce que vous avez proposé peut-être quelque chose de plus basique ?
Basique, non. Mais il y avait des joueurs exceptionnels à Lyon aussi. Mentalement, le fait d’affronter cette équipe nous a poussés à faire preuve de plus de concentration. Cette fois, on n’a pas joué le match dans nos têtes avant de l’avoir joué.
A Dijon vous aviez innové (-- sans ballon, -- à la récupération), n’était-ce pas trop tôt ?
Non, non. Quand on regarde le résultat, on pourrait se dire : “Mais qu’est-ce qu’il a fait ?”. Le - fait mal, mais si c’est à refaire, je le referais. Car le contenu était bon. On pouvait mener - ou - à la pause. Le contenu m’a plu et c’est pour ça que ce schéma, je le referai encore, sans aucun problème.