Nice-Matin (Cannes)

Une participat­ion à l’UTMB

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», Olivier Bréro pouvait voir pas moins de 150 à 200 films par an quand il habitait à Paris ! Aujourd’hui, l’ancien sociétaire du centre de formation de l’OGC Nice, né le 7 avril 1976 dans la capitale des Gaules, est visiblemen­t heureux de ses nouvelles fonctions et plonge avec envie sur sa nouvelle vie profession­nelle. Découverte.

Quel est votre parcours profession­nel ?

J’ai fait des études de droit à Nice et Paris. Je voulais être journalist­e sportif mais j’ai choisi une autre voie. J’ai passé le concours de l’Institut régional d’administra­tion à Bastia (e de sa promo) avant d’intégrer le service du premier ministre (de  à ) pour m’occuper de la rédaction de textes juridiques dans l’audiovisue­lle comme la protection de l’enfance, le

‘‘ volume sonore, etc. avec le CSA. C’était une super première expérience profession­nelle. J’ai travaillé dans de hauts lieux comme l’assemblée nationale.

Puis retour sur Nice ?

Oui car ma femme, Caroline, voulait travailler à Nice. J’ai intégré le Conseil Général (Conseil départemen­tal aujourd’hui) comme chef de service des marchés L’Ultra Trail du mont-Blanc est une des épreuves mythiques qu’il faut au moins faire pour les mordus de cette discipline. Qu’à cela ne tienne, Olivier Brero a l’opportunit­é de le faire et ne va pas se faire prier. « J’avais les points et malgré une préparatio­n minimum j’ai terminé en h’’’ les  km. C’est un autre panorama que la Diagonale mais tout aussi fantastiqu­e autour du MontBlanc. La course est compliquée avec des barrières horaires très serrées, il n’y a pas beaucoup de marge. J’ai beaucoup couru plus publics pendant deux ans (-), mon premier poste d’encadremen­t. Un poste transversa­l très intéressan­t. Le  août , je deviens directeur adjoint du service des sports du départemen­t. C’est mon milieu. On était les partenaire­s des clubs des Alpes-Maritimes, nous avons instauré des que lors de la Diagonale. J’ai été confronté très rapidement à la fatigue. La première nuit a été compliquée avec le froid, l’altitude. J’étais au bord du gouffre. Heureuseme­nt à Courmayeur, les pâtes italiennes m’ont fait du bien ! Quant à l’arrivée dans Chamonix, c’est un truc de fou. J’étais seul dans la ligne droite, comme dans un rêve éveillé. J’ai tous les jours des images dans la tête de la course » glisse Olivier Brero, les étoiles plein les yeux. Une autre expérience de vie pour ce passionné du bitume et de la terre. relations avec toutes les discipline­s et lancé de nombreuses épreuves. Comme l’Ultra Trail (UTCAM), le championna­t de France de trail en  ou celui du kilomètre vertical. En mettant l’accent sur le sport nature en général. C’est à cette période que j’ai découvert le trail. Dans mon service, il y avait beaucoup de sportifs, très motivés, très investis sur les manifestat­ions comme ici à Grasse. C’est vraiment un plus de travailler avec des personnes qui sont du milieu.

Puis un petit tour dans le privé ?

Très rapide en effet, seulement  semaines ! J’ai eu l’opportunit­é de voir autre chose mais cela n’a

Un poste élargi ?

Oui à l’événementi­el global avec des manifestat­ions comme Expo Rose, la fête du jasmin, de la bière, des vendanges, etc. Avec mes deux chargées de projet Fabienne et Idylle.

Une vie profession­nelle bien remplie et une vie sportive aussi ?

Oui. J’ai joué au football

 ?? ?? Olivier Brero, nouveau directeur du service des sports et de l’événementi­el de Grasse. (Photo R. K.)
Olivier Brero, nouveau directeur du service des sports et de l’événementi­el de Grasse. (Photo R. K.)

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