«Victimes de leur succès»
Après deux ans d’absence, Gérard Pascalini, gérant de la société des Régates de Cannes, est de nouveau à la barre de l’organisation à terre des Régates Royales (le Yacht-club de Cannes gérant le déroulement des courses en mer).
À ans, les Régates ont toujours le vent en poupe ?
Non seulement les Régates se portent bien, mais elles sont victimes de leur succès. Cette année nous avons eu des bateaux sur liste d’attente. Et deux schooners resteront au mouillage faute de place au port. Atlantique, mètres de long, et Ulysse. Toutes catégories confondues, nous recevons un peu plus de bateaux.
Cannes, étape Panerai la plus technique ? La plus belle ? À la météo la plus capricieuse ?
Cannes est un site extraordinaire. On a trois zones pour régater : l’est abrité par le cap d’Antibes et les îles ; face à Cannes ; et à l’ouest, du côté de Théoule. Elles permettent tous les vents. Mais Cannes est surtout la dernière étape, celle de la finale et du trophée Panerai.
Des nouveautés cette année ?
Pour cette édition anniversaire, nous proposons des animations gratuites au public qui verra aussi de nouvelles catégories en régates comme les , m, les goélettes de plus de m. Si les bateaux ne sont pas nouveaux à Cannes, ils auront cette année la possibilité de régater entre eux.
Quelles retombées ?
Les propriétaires des voiliers descendent dans les palaces et les équipiers sont aussi hébergés dans les établissements cannois. Cannes est vendue cette année en tour-opérateur pour les Régates Royales. La Semec et la ville reçoivent samedi, fam trips, organisateurs de tour-opérateurs de très haute gamme. Enfin vendredi, influenceurs bloggeurs instagrameurs seront aussi accueillis. On communique beaucoup sur les réseaux sociaux.