VOUS NOUS ÉCRIVEZ Transport en commun : lettre ouverte au maire de Grasse
Mardi dernier, Gaëlle Sarroche, qui réside aux Marronniers, a adressé cette lettre ouverte au maire de Grasse afin de partager ses difficultées pour utiliser les transports en commun à Grasse (extraits) : « (...) Je rêvais de pouvoir emprunter le bus pour emmener à l’école ma fille de ans, n’étant pas véhiculée et ayant subi un accident qui m’empêchent de conduire. (...) Je suis professeur de français au collège Canteperdrix et je suis Grassoise, ainsi que ma fille. (...) Ne pouvant suffisamment compter sur la fréquence des bus (...), je marche. Cette année, mon enfant entre en maternelle. Et pour une petite fille de cet âge, c’est compliqué de marcher tout ce trajet, a fortiori lorsqu’il va pleuvoir, même neiger. Donc j’avais voeu de (...) pouvoir bénéficier d’un abonnement annuel de euros, carte comprise. « Or, la seule fois où j’ai emprunté le bus, ma fille a été en retard à l’école de minutes. J’ai attendu minutes à un arrêt qui n’est pas sécurisé, avec ma fille, ayant peur sans cesse qu’elle ne soit renversée par les voitures qui circulent en trombe. « (...) J’ai compris qu’il y avait trop de circulation pour honorer les horaires officiels. Et que ceuxci ne correspondaient nullement à l’ouverture ni à la fermeture des écoles. (...) « (...) En toute bonne foi, il est donc impossible de compter sur les transports en commun existants. « En parlant avec un père de famille, j’ai appris qu’il avait dû marcher tout l’an dernier à cause du problème des transports et que lorsqu’il a neigé, il n’a pu scolariser ses enfants, puisqu’à pied c’était glissant et impossible. « Dans mes marches, avec ma fille dans les bras, je croise des personnes âgées qui traînent leur chariot « en traînant la jambe », dans les montées de Grasse, des personnes avec béquille qui ne peuvent pas conduire, mais ne peuvent attendre le prochain bus qui arrivera au mieux dans minutes (...). « Et j’observe (...) les rues encombrées de voitures (...), les problèmes de stationnement, une saturation des voies de circulation dangereuses (...). « En l’occurrence, mère et enseignante auprès de nos jeunes Grassois, à qui nous nous devons de remettre un monde viable et respirable, ayant pu vous rencontrer brièvement lors du sommet du conseil départemental à Nice faisant actes de projets et d’ actions écologiques, ayant le sentiment que vous êtes un maire soucieux du bien-être de la population, j’ai voulu vous écrire cette lettre pour essayer d’oeuvrer dans un sens profitable aux déplacements quotidiens, voire favorable à notre avenir, à celui de nos enfants, à la survie de notre espèce sur notre planète. « Diminuer la pollution et l’empreinte carbone des Grassois, leur permettre de circuler en plus grand nombre et plus régulièrement en transports en commun, serait apporter une pierre à l’édifice. Pour ce faire, des horaires adaptés aux écoles et des bus plus fréquents, dans notre ville importante, s’avèrent souhaitables. « Nombre de scientifiques ont expliqué que les trois-quarts de