Nice-Matin (Cannes)

« Huawei France va encore embaucher à Sophia Antipolis »

Shi Weilang, directeur général, était de passage hier à Nice pour le Digital In Pulse, un programme sur la thématique de la mobilité organisé en partenaria­t avec

- PROPOS RECUEILLIS DAMIEN ALLEMAND dallemand@nciematin.fr

Pourquoi Huawei organise-t-il le Digital In Pulse?

C’est un programme que l’on a créé pour aider les start-up en  C’est important que Huawei, une grande société, soutienne des plus petites sociétés. C’est aussi un clin d’oeil à notre histoire. Huawei a été fondé en Chine avec une mise de départ de   €. C’était une petite start-up... On pense que notre rôle est d’aider ces jeunes entreprise­s.

Que cherchez-vous chez les start-up qui participen­t?

Les start-up font partie de notre écosystème. Nous ne sommes pas des investisse­urs. On ne va pas racheter leur technologi­e ou des actions. L’idée est notamment de les aider à trouver un business model en Chine. Les start-up françaises peuvent vraiment trouver des opportunit­és de travail et des marchés en Chine.

Le thème de ce Digital Impulse est la mobilité. A quoi devons-nous nous attendre dans les prochaines années?

Les transforma­tions de digitalisa­tion se passent de plus en plus vite. Le meilleur exemple est l’automobile. En ce moment, les voitures sont mécaniques. Demain, elles seront électrique­s. Aujourd’hui, on a besoin de  h pour recharger sa voiture électrique contre seulement  minutes pour le plein d’essence. Quand le temps de recharge électrique sera à ce niveau, beaucoup de choses vont changer. On n’aura peutêtre plus de stationsse­rvice sur les routes. Elles seront peut-être remplacées par des stations énergétiqu­es.

Pourquoi Huawei mise la France?

La France est très importante pour nous. On a doublé l’année dernière notre présence sur le marché du smartphone. Aujourd’hui, on représente  % et le marché est immense. C’est un pays très attractif pour une société de technologi­e comme la nôtre. Nous avons mille employés en France et nous allons encore embaucher plus d’une centaine de personnes en . Nous réfléchiss­ons également à ouvrir des points de vente.

Vous êtes implanté à Sophia Antipolis. Sur quoi travaillen­t ces équipes ?

Il y a  personnes à Sophia Antipolis. D’ici à deux ans, il y en aura . Les équipes travaillen­t sur l’améliorati­on de l’appareil photo de nos téléphones.

Huawei est passé devant Apple cette année à l’échelle globale. Comment détrôner maintenant Samsung?

Notre objectif est de créer des choses différente­s des autres. Il faut que le téléphone soit de plus en plus intelligen­t. Le téléphone comprendra, un jour, nos gestes. Pour y arriver, on investit chaque année  % de notre chiffre d’affaires en recherche et développem­ent.

Huawei a annoncé jeudi la sortie prochaine d’un téléphone à écran pliable...

Beaucoup de sociétés travaillen­t dessus. Cela répond à un besoin du consommate­ur. Aujourd’hui, les téléphones sont de plus en plus lourds à cause de la batterie. On cherche à faire de plus en plus léger et de plus en plus souple.

A quoi ressembler­a un téléphone dans  ans ?

Aucune idée. Mais il correspond­ra à ce que les gens en attendent. Ce sera peut-être sous une autre forme. La priorité est de répondre aux besoins du client. La problémati­que d’aujourd’hui est que l’on peut perdre son téléphone. Toutes nos informatio­ns bancaires sont dedans, c’est presque plus important qu’un portefeuil­le. Nous cherchons donc des solutions.

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