Nice-Matin (Cannes)

FOOTBALL Patrick Vieira : « Rien à reprocher à mes joueurs »

- V. M.

L’entraîneur de l’OGC Nice a livré son analyse aux médias après la lourde défaite de son équipe contre le PSG.

Quelle analyse faites-vous de ce match ?

C’est compliqué quand on perd -. Je n’ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs qui ont été exemplaire­s au niveau de l’attitude. Ils ont donné le meilleur, ont essayé de poser des problèmes à cette équipe de Paris. C’est dommage de ne pas avoir marqué en début de match. Après, quand tu es mené - face à eux, ça devient compliqué.

Vous avez souhaité être audacieux en début de match…

Oui, on a pris beaucoup de risques. Le premier quart d’heure est très intéressan­t. Malheureus­ement, on ne marque pas. Cela nous aurait fait beaucoup de bien au moral. En face, il y a une telle qualité, une telle maîtrise technique. On voulait les presser haut, mais ils arrivent souvent à s’en sortir. Ce sont des joueurs extraordin­aires. L’entré de Balotelli n’a vraiment pas été convaincan­te… Cela a été difficile pour lui, mais je n’ai rien à lui reprocher. Les joueurs ont respecté ce qu’on voulait mettre en place.

Avec Saint-Maximin, l’entente semble loin d’être parfaite…

Il y en a un qui a le rythme, l’autre non. On a besoin de travailler. Les grands joueurs peuvent toujours jouer ensemble. La saison dernière, ça a marché, non ? Je ne vois pas pourquoi ça ne pourrait plus être le cas.

Wylan Cyprien a été expulsé. Comme Balotelli, il ne répond pas aux attentes…

Le cas de Mario est différent de celui de Wyl. Mario a du retard, il bosse pour revenir. Wyl a effectué une très bonne préparatio­n mais a besoin de temps pour retrouver la forme. Tous les deux sont des joueurs très importants pour nous.

Après huit journées, quel bilan faites-vous ?

C’est trop tôt pour en faire un. Cela aurait pu être pire, mais cela aurait pu être mieux.

Thomas Tuchel (entraîneur de Paris) :

« Les joueurs ont confiance en moi, en mes idées. Nice est très fort, courageux avec le ballon. Je ne voulais pas qu’on court beaucoup sans le ballon. Le groupe a été réceptif, il y a eu de la qualité, du courage. Il y a eu - minutes de grande intensité entre les deux équipes. Après l’ouverture du score, on a contrôlé… Nice ? Chaque ballon que tu perds face à cette équipe, ça peut devenir dangereux. Il fallait qu’on reste à trois derrière, car devant, ils sont forts. C’était intensif. Huit victoires de suite ? C’est incroyable car nous avons eu une préparatio­n très délicate. L’équipe s’améliore en permanence. Mbappé ? Il est toujours dangereux, il a joué en numéro neuf. Di Maria c’était l’un de mes joueurs préférés quand il jouait au Real Madrid. C’est un cadeau pour moi de l’entraîner. »

Dante (capitaine du Gym) :

« On a essayé d’aller les chercher haut, de mettre la pression sur le porteur de balle. Mais ils ont changé leur système, et on a de très bons joueurs en face qui nous ont mis en difficulté. On apprend quand même. Ils sont habitués à jouer sur un rythme de Champions League, ça va très vite dans les enchaîneme­nts, les passes, les déplacemen­ts... Tout n’est pas mauvais de notre côté, il faut garder le même état d’esprit. Il y a eu beaucoup de mouvements dans l’effectif cet été, un nouveau coach est arrivé. Ce n’est pas facile de trouver de la stabilité. Ça peut prendre six mois, parfois un an. »

Pierre Lees-Melou (milieu du Gym) :

«A - à la mi-temps, on se dit pourquoi pas. Mais le deuxième but, puis le carton rouge nous ont rendu les choses trop compliquée­s face à une équipe comme Paris SG. Ils étaient bien placés sur le terrain, Di Maria nous a gênés, il était souvent seul. Ils ont bien utilisé notre jeu, nos failles et ça allait trop vite pour nous. On a forcément des regrets de perdre, mais quand on voit la physionomi­e du match, on se dit que c’est logique.»

Christophe Hérelle (défenseur du Gym) :

« On a bien commencé le match, puis Paris s’est mis en route et ce fut difficile. On est tombé sur une grosse équipe. Ils ont des joueurs d’exception, le premier but nous fait mal, on était plutôt bien dans le match.»

W.H. et V.M.

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Le coach du Gym n’a pu que reconnaîtr­e la supériorit­é des Parisiens.

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