Alain Bernard : « Un volet solidaire »
Impliqué dans le cadre d’une initiation au tennis fauteuil pour de nombreux jeunes la semaine dernière à l’académie Mouratoglou de SophiaAntipolis, l’ancien nageur Alain Bernard est revenu sur la sensibilisation du handicap et les leçons à en tirer.
En quoi consiste votre participation à l’opération ?
Avec notre sponsor, on est tourné sur un volet solidaire et de soutien. On est aussi allé à la Fondation Lenval pour voir des enfants hospitalisés, on est très sensible à tout ça. On se rend compte de toute la complexité de la chose quand on essaie [le tennis fauteuil]. Ce n’est pas facile.
A quel niveau ?
Le déplacement, l’anticipation... Il faut toujours être en mouvement et pour être en mouvement il faut s’exercer. Pour être bon il faut une dizaine d’années et nous, on a eu une dizaine de minutes [sourire]. On ne peut pas faire de miracle mais on passe un bon moment.
C’est plus facile de sensibiliser des jeunes ?
Les jeunes sont super disciplinés et jouent bien le jeu. Quand on veut sensibiliser quelque chose sur l’opinion, on cible les jeunes et on est capable de les conditionner pour qu’ils puissent avoir un regard tout autre sur le handicap. Quand j’étais enfant, on ne parlait pas du handicap comme aujourd’hui et quand on voit tout ça on se dit qu’on n’a pas de problème finalement ! Reid reste maître Disputées samedi midi, les différentes finales ont notamment sacré le Britannique Gordon Reid en simple. Vainqueur du Français Nicolas Peifer (2/6, 6/0, 7/6), le 8e mondial conserve son titre à Sophia.