Nice-Matin (Cannes)

«Ici, on étudie et on s’épanouit!»

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Àla tête du bateau CIV depuis quatre ans, Eric Petit prépare avec ses équipes l’anniversai­re du campus. L’idée : quarante événements pour quarante bougies à souffler…

Peut-on connaître les moments forts de cette année anniversai­re ?

Tous n’ont pas été organisés encore. Nous avons opté pour une planificat­ion sur l’année. Nous sommes en revanche sûrs de quelques points. Le jazz-band donnera un concert, cela permettra de réunir d’anciens musiciens (le groupe a été créé en ) et de proposer un répertoire de titres allant de  à  . Nous envisageon­s aussi un astro concert : une manière de faire se croiser ce que nous proposons en astronomie avec la musique. Une exposition d’arts plastiques, un grand séminaire sur le thème de l’étranger et un piquenique géant en mai avec des petits groupes musicaux, des foodtrucks, etc. Nous verrons s’il sera possible de faire revenir des anciens élèves connus médiatique­ment aujourd’hui et qui pourraient raconter leurs années CIV. Quoi qu’il en soit de nombreux anciens devraient passer, je sais que certains n’hésiteraie­nt pas à faire le voyage de Nouvelle-Zélande ou des États-Unis pour participer à la fête.

Cela témoigne d’un attachemen­t fort, d’un vrai sentiment d’appartenan­ce à l’établissem­ent

Bien sûr il y a eu et il y aura des élèves qui garderont, pour une raison ou une autre, un mauvais souvenir de ces années. Mais la plupart y ont réussi leur scolarité et ont été très fiers d’y être passés. Le CIV n’est pas seulement un campus où l’on étudie, c’est aussi un lieu ou l’on s’épanouit, c’est en tout cas l’état d’esprit que nous souhaitons imprimer ici.

Malgré tout, vous vous rendez bien compte que les enfants et les parents sont extrêmemen­t focalisés sur les notes…

Oui. Mais encore une fois nous avons à coeur d’apporter un bien vivre dans ces murs.

Quels sont finalement les profils types des élèves ?

Nous avons essentiell­ement des jeunes qui ont une réelle appétence pour l’apprentiss­age, qui sont volontaire­s curieux, enthousias­tes et c’est un vrai bonheur pour les enseignant­s de travailler dans ces conditions. Nous notons aussi une grande générosité chez les élèves qui n’hésitent pas à mettre en place des tutorats, à développer des actions d’entraides à mettre en place des actions humanitair­es. Et nous encourageo­ns tout cela : c’est aussi en transmetta­nt que l’on apprend…

Les élèves seraient donc forces de propositio­n ? Pas si

courant…

Mais ils savent que nous allons accueillir leurs idées avec bienveilla­nce. L’an dernier un groupe a souhaité réaliser une très belle fresque et nous l’avons laissé faire. Certains mènent des actions pour les Restaus du coeur, les enfants malades, etc. Et surtout chaque fois qu’un problème se pose ils ont les ressources pour trouver les solutions. Et tout cela avec toujours beaucoup d’humilité…

Vous avez quand même, on l’imagine des élèves en échec, comment les soutenez-vous ?

Il faut déjà réussir à les identifier. Or ici, les élèves qui ont de moins bonnes notes pourraient avoir tendance à cacher leurs difficulté­s. Ensuite il faut quand même relativise­r : un élève qui a de moins bonnes notes chez nous n’est pas non plus perdu. Enfin nous avons des dispositif­s d’accompagne­ment en cas de difficulté­s.

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